Un « starter pack » de Gisèle Pélicot généré par IA renvoie vers un site de libertinage : des internautes dénoncent une apologie du viol.

Introduction

Gisèle Pélicot est devenue une icône féministe après avoir été victime de soumission chimique. Son histoire, marquée par des violations horribles, a suscité une indignation massive sur les réseaux sociaux, notamment après un incident récent sur TikTok.

Le scandale des "starters packs"

Il y a quelques jours, un internaute a créé un "starter pack" représentant Gisèle Pélicot. Ce contenu, qui inclut des éléments troublants comme un somnifère et une caméra, a été posté sur TikTok. Il incite les utilisateurs à visiter un site de libertinage, ce qui a provoqué une réaction négative généralisée.

Le message accompagnant cette publication, "Précommande ta Gisèle", a choqué de nombreux internautes. Ces derniers ont signalé ces contenus inappropriés aux autorités, soulignant l'importance de protéger les victimes de violences sexuelles.

Le parcours de Gisèle Pélicot

Gisèle Pélicot a subi pendant neuf ans des actes de soumission chimique de la part de son mari. Ce dernier l’a violée alors qu'elle était inconsciente, laissant d'autres hommes la violer à leur domicile. Les 51 personnes impliquées dans cette affaire ont été condamnées à des peines de trois à vingt ans de réclusion criminelle.

Son procès, très médiatisé, a permis de mettre en lumière des violences souvent ignorées. Gisèle a choisi de ne pas se soumettre à un huis clos, souhaitant que le monde sache ce qu'elle a enduré.

Réactions et signalements

Face à la publication de contenus inappropriés sur TikTok, de nombreux internautes ont réagi. Ils ont signalé ces posts aux comptes de la gendarmerie et de la police nationale, dénonçant des incitations à la haine et à la violence. Le site service-public.fr rappelle que toute personne peut signaler de tels contenus.

Les sanctions pour incitation à la haine ou à la violence peuvent aller jusqu'à un an de prison et 45 000 euros d’amende. Ces mesures visent à protéger les victimes et à dissuader les comportements criminels.

Conclusion

L'affaire de Gisèle Pélicot illustre les enjeux graves liés à la violence sexuelle et à la soumission chimique. Les réactions sur les réseaux sociaux montrent que la société ne tolère plus de tels abus. Il est crucial de continuer à sensibiliser et à agir pour protéger les victimes.