Alfonso Rueda a célébré ce mardi son premier anniversaire à la tête de la Xunta de Galicia. Bien qu'il occupe ce poste depuis mai 2022, il n'affrontera ses premières élections qu'en 2024. Après douze mois à la tête d'un gouvernement majoritaire, il a dressé un bilan positif de ses réalisations.
Lors d'un événement à Santiago de Compostela, Rueda a affirmé que "Galicia est prête à innover et à prendre les devants". Il a mis en avant le concept de "style Galicia", soulignant la nécessité d'un projet stable et unique pour la région. Cette approche vise à avancer sans confrontations et à se concentrer sur l'avenir.
Rueda a mentionné plusieurs mesures significatives mises en œuvre par son gouvernement. Il a notamment évoqué l'initiative de la matriculation universitaire gratuite, pionnière en Espagne, qui a bénéficié à de nombreux étudiants. De plus, la Estrategia Retorna a permis le retour de 8 500 galiciens de l'étranger, un chiffre record.
Le président a également souligné l'importance des programmes d'aide à l'innovation et à la recherche. Ces initiatives ont un impact direct sur la vie des citoyens, créant des opportunités et améliorant le quotidien en Galicia.
Rueda a insisté sur l'importance de faire de la politique "avec rigueur, exigence et vocation de service". Il a affirmé que son style de gouvernance repose sur la stabilité et l'action. Ce premier anniversaire coïncide avec une prochaine évaluation devant le Parlement, où il présentera les avancées de son mandat.
Il a également mis en avant les progrès réalisés dans des domaines tels que la santé, l'éducation et le logement. Son gouvernement travaille pour garantir que personne ne soit laissé de côté, en mettant en œuvre des politiques inclusives et responsables.
Ce bilan positif est cependant contesté par l'opposition. Olalla Rodil, viceporte-parole du BNG, a qualifié cette première année de "plus antigallegue et ultra que jamais". Selon elle, le gouvernement de Rueda refuse d'avancer pour la Galicia, préférant des décisions qui ne contrarient pas le parti à Madrid.
De son côté, Elena Espinosa, viceporte-parole du groupe parlementaire socialiste, a critiqué le manque d'action et de réponses concrètes aux besoins des citoyens. Elle a dénoncé une gouvernance basée sur des annonces sans effets tangibles sur le terrain.
En somme, l'année écoulée sous la présidence d'Alfonso Rueda a été marquée par des avancées significatives, mais aussi par des critiques acerbes de l'opposition. Alors que Rueda se prépare à de nouveaux défis, l'avenir de la Galicia reste un sujet de débat passionné.