
Ce jeudi, un rapport a été publié par des sénateurs qui expriment leur inquiétude face aux difficultés croissantes des pouvoirs publics pour recouvrer la taxe d’aménagement. Cette taxe est essentielle pour le financement des collectivités. Les sénateurs ont récemment mené une mission flash pour examiner les dysfonctionnements de la collecte de cette taxe.
Depuis deux ans, les sénateurs constatent des problèmes récurrents dans le processus de collecte. Ils soulignent que la taxe est désormais exigée à l'issue des travaux de construction, d'aménagement ou d'agrandissement, et non plus au moment de leur déclaration. Cette modification vise à améliorer le recouvrement, mais semble poser des défis.
La sénatrice de la Haute-Vienne, Isabelle Briquet, qui fait partie du groupe Socialiste, écologiste et républicain (SER), a insisté sur l'importance de cette taxe. Elle rappelle que ce prélèvement obligatoire contribue au financement des collectivités territoriales, ce qui est crucial pour leur fonctionnement.
Le taux de la taxe d’aménagement est fixé directement par les collectivités. Ce taux est basé sur un montant évalué au prorata de la surface du chantier. Cette méthode permet de s'assurer que le montant est équitable et proportionnel à l'ampleur des travaux réalisés.
Il est essentiel que les collectivités prennent leurs responsabilités pour garantir une collecte efficace. Les sénateurs appellent donc à une réflexion sur les moyens d'améliorer ce système et de résoudre les problèmes identifiés.
En conclusion, le rapport des sénateurs met en lumière les difficultés rencontrées dans la collecte de la taxe d’aménagement. Il est impératif que des solutions soient trouvées pour assurer un financement adéquat des collectivités et améliorer le système actuel. Les actions à venir seront déterminantes pour l'avenir de cette taxe.