
Le leader du conseil du comté de Lincolnshire, Sean Matthews, affirme qu'il n'y a pas de désaccord au sein de Reform concernant les politiques de télétravail. Cette déclaration intervient après que la maire de Greater Lincolnshire, Dame Andrea Jenkyns, a annoncé que tous les nouveaux employés ne pourraient pas travailler depuis chez eux.
Matthews a déclaré que le conseil "ne peut pas se permettre" les 5 millions de livres nécessaires pour ramener tous ses employés au bureau. Lorsqu'on lui a demandé s'il était en désaccord sur la question du télétravail, il a répondu : "Pas du tout". Il a souligné que Lincolnshire compte plus de 6 000 employés, ce qui entraîne une approche très différente du travail au sein du conseil.
Samedi, Dame Andrea a partagé un mème sur le site de réseaux sociaux X, indiquant que l'autorité combinée avait des postes vacants mais que "tous les rôles nécessitent de travailler au bureau et de mettre fin au télétravail". Actuellement, les employés du conseil sont autorisés à diviser leur temps entre le bureau et leur domicile, lorsque cela est approprié.
Matthews a mentionné qu'il serait important, dans ce type d'environnement, d'avoir des "relations personnelles étroites", ce qui faciliterait la gestion avec moins de personnes présentes. Il a également noté que l'administration précédente avait "réduit les espaces de bureau pour économiser de l'argent".
Il a ajouté : "Nous ne pouvons pas nous permettre les 5 millions nécessaires pour ramener ces personnes au bureau." Matthews a exprimé une vision pragmatique, affirmant que, faute de moyens, ils laisseraient les employés dans leurs postes actuels.
Matthews a également reconnu qu'il y avait une place pour le télétravail, mentionnant que sa femme avait travaillé depuis chez elle pendant les dix dernières années et "fait un excellent travail". Il a précisé que c'était aux managers de gérer la productivité et que la question n'était pas aussi simple que de dire qu'ils devaient ou non venir travailler.
En somme, le débat sur le télétravail au sein de Reform semble être bien plus nuancé que ce que certains pourraient penser. Les défis financiers et la nécessité de maintenir des relations de travail efficaces sont au cœur des préoccupations de Sean Matthews.