Neuf agents du FBI ont lancé une procédure judiciaire pour empêcher le ministère de la Justice de collecter des informations sur les enquêtes concernant Donald Trump. Ils dénoncent une purge orchestrée par le président, qu'ils considèrent comme des représailles.
Les agents affirment que cette directive est illégale et répressive. Ils demandent au juge de bloquer la constitution d’une liste des employés impliqués dans les enquêtes sur les émeutes du 6 janvier et la rétention de documents classifiés par Trump.
Ils soulignent que le questionnaire qu'ils ont reçu vise à identifier leur rôle dans ces enquêtes, ce qui pourrait avoir des conséquences graves pour leur carrière.
Les plaignants, dont l'identité est protégée, craignent que cette liste soit utilisée pour licencier certains agents. Ils estiment que cela pourrait les exposer à des représailles de la part de personnes graciées par Trump.
Cette situation crée une atmosphère de peur parmi les agents, qui se sentent menacés. Ils redoutent pour leur sécurité et celle de leurs familles.
Depuis son retour au pouvoir, Donald Trump a gracié plus de 1 500 personnes impliquées dans l'assaut du Capitole. Ces décisions renforcent les craintes des agents du FBI concernant leur sécurité.
Les neuf agents affirment représenter au moins 6 000 collègues qui ont participé aux enquêtes. Ils rappellent que plusieurs responsables ayant poursuivi Trump ont été récemment limogés.
L'ancien directeur du FBI, Christopher Wray, a démissionné après la réélection de Trump. Son remplaçant, Kash Patel, s'est engagé à protéger les employés contre toute vengeance politique.
Cette situation met en lumière les tensions au sein du FBI et les défis auxquels les agents sont confrontés dans un climat politique hostile.
La procédure judiciaire initiée par les agents du FBI soulève des questions essentielles sur la sécurité des employés et l'intégrité des enquêtes. Alors que les tensions politiques demeurent élevées, l'avenir des agents impliqués reste incertain.