Les États-Unis ont eu des discussions "productives" avec Poutine sur la guerre en Ukraine, selon Trump
Introduction
Le président américain Donald Trump a qualifié les discussions avec le président russe Vladimir Poutine sur un cessez-le-feu proposé en Ukraine de "bonnes et productives". Ces échanges interviennent après une rencontre entre Poutine et l'envoyé américain Steve Witkoff à Moscou, où ils ont partagé leurs réflexions sur le processus de paix.
Les discussions entre Trump et Poutine
Trump a exprimé son optimisme quant à la possibilité de mettre fin à ce conflit sanglant. Dans un post sur Truth Social, il a affirmé que ces pourparlers offraient "une très bonne chance que cette horrible guerre puisse enfin se terminer".
Cependant, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a réagi en affirmant que la Russie souhaite poursuivre la guerre et rejettera la proposition de cessez-le-feu. Il a souligné que "le monde voit comment la Russie complique délibérément le processus de paix".
La position de l'Ukraine
Zelensky a déclaré que Poutine se prépare à "rejeter" le cessez-le-feu, expliquant que le président russe "traîne les choses et rend impossible toute solution raisonnable". Malgré cela, l'Ukraine a accepté le cessez-le-feu proposé par les États-Unis, en attendant une réponse de la Russie.
Dans un post sur les réseaux sociaux, Zelensky a ajouté que "l'échange de prisonniers et un cessez-le-feu complet de 30 jours sont des étapes rapides vers une paix juste et durable".
Réactions de la Maison Blanche
La Maison Blanche est convaincue d'être "plus proche que jamais de la paix". La porte-parole, Karoline Leavitt, a qualifié les discussions entre Poutine et Witkoff de "productives". Elle a également mentionné que Trump exerce une pression sur Poutine pour qu'il prenne les bonnes décisions.
Trump a également "fortement demandé" à Poutine d'épargner la vie des soldats ukrainiens encerclés par les forces russes à Kursk, avertissant qu'un massacre serait "horrible".
Les discussions du G7
Les membres du G7 se sont réunis au Québec, où la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, a déclaré que tous les membres soutenaient la proposition américaine de cessez-le-feu. Elle a précisé que "la balle est maintenant dans le camp de la Russie".
Le secrétaire d'État britannique, David Lammy, a également appelé à un cessez-le-feu sans conditions. Le Premier ministre britannique, Sir Keir Starmer, organisera un appel vidéo avec jusqu'à 25 pays pour discuter d'une mission de maintien de la paix.
Conclusion
Les récents échanges entre les États-Unis et la Russie sur la situation en Ukraine soulignent les tensions persistantes et les défis à surmonter. Alors que Trump exprime un optimisme prudent, la réalité sur le terrain reste complexe, avec des positions divergentes sur le cessez-le-feu. La communauté internationale continue de surveiller la situation de près.
