
Un commandant de la Marine américaine a ordonné une seconde série de frappes militaires contre un bateau vénézuélien présumé impliqué dans le trafic de drogue, a confirmé la Maison Blanche. Ce développement soulève des questions sur la légalité et la stratégie de ces opérations.
Lundi, la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a déclaré que l'Amiral Frank Bradley avait agi dans le cadre de ses prérogatives légales. Ces frappes ont été autorisées par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, sans toutefois donner l'ordre de "tuer tout le monde".
Le second strike a été mené après que deux personnes aient survécu à l'explosion initiale, se tenant à un bateau en flammes. La situation a suscité des préoccupations parmi les législateurs des deux partis, qui ont promis des examens parlementaires des frappes.
Le président Donald Trump et le secrétaire Hegseth ont clairement indiqué que les groupes désignés comme narco-terroristes sont des cibles légitimes. Cependant, des rapports suggèrent que le premier strike a laissé des survivants, ce qui remet en question la légalité de l'opération.
Des experts en droit international affirment que cibler des survivants pourrait enfreindre les Conventions de Genève. Ces règles stipulent que les participants blessés doivent être appréhendés et soignés, et non attaqués à nouveau.
Les frappes militaires ont intensifié les tensions avec le Venezuela. Le gouvernement vénézuélien a accusé les États-Unis de provoquer des conflits dans la région, visant à renverser le régime en place. L'Assemblée nationale vénézuélienne a condamné les frappes et a promis une enquête approfondie.
Le procureur général vénézuélien, Tarek William Saab, a déclaré que les accusations de Trump provenaient d'une envie des ressources naturelles du pays. Il a également appelé à un dialogue direct entre les gouvernements des États-Unis et du Venezuela.
Depuis le début de septembre, les États-Unis ont intensifié leur présence militaire dans la région caribéenne. Plus de 80 personnes ont été tuées lors de ces frappes, que l'administration Trump qualifie d'opérations de défense contre le trafic de drogue.
Les législateurs américains, y compris le comité des forces armées du Sénat, ont annoncé qu'ils mèneraient des enquêtes rigoureuses sur ces opérations. Des témoignages et des preuves audio et vidéo sont recherchés pour comprendre les ordres donnés lors des frappes.
Les frappes militaires américaines contre des bateaux vénézuéliens soulèvent des questions cruciales sur la légalité et l'éthique de ces actions. Alors que la tension monte, la communauté internationale observe de près l'évolution de cette situation complexe.