Viols De Mazan : Caroline Darian S'estime « Une Victime Invisibilisée »

Plainte de Caroline Darian

Caroline Darian a déposé plainte le 5 mars contre son père, Dominique Pelicot. Trois mois après le verdict du procès Mazan, de nombreuses questions demeurent. Invitée sur le plateau de BFMTV - RMC, Caroline a réaffirmé sa conviction d’avoir été victime de son père.

Elle a exprimé sa nécessité d’obtenir des réponses. « Il me manque quelque chose pour pouvoir me reconstruire », a-t-elle déclaré. Caroline attendait de ce procès une force de vérité qui, selon elle, n'est jamais venue.

Victimisation et témoignage

Lors du procès au retentissement mondial, Caroline a affirmé avoir la certitude d’être également victime. Elle a vu des photos d’elle inconsciente, allongée sur un lit dans des sous-vêtements qu’elle ne reconnaît pas. Sa plainte évoque l’administration de substances psychoactives et des abus sexuels.

« Je suis à part. J’ai été une victime invisibilisée dans ce dossier », a-t-elle ajouté. Caroline estime que la justice lui doit quelque chose d’important pour sa reconstruction.

Fierté et épreuves

Caroline a également parlé des quatre mois de procès éprouvants et de la médiatisation de sa mère. « Je suis fière de ce que ma mère a fait », a-t-elle déclaré. Sa mère est devenue un symbole fort de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Elle a reconnu que le procès, vécu comme un électrochoc, laisse des séquelles. Dominique Pelicot a scindé leur famille, rendant difficile le soutien mutuel entre Caroline et sa mère.

Relations familiales fragilisées

Caroline a expliqué qu'elle parle très peu à sa mère. « Elle a décidé de vivre ce procès seule », a-t-elle déclaré. Sa mère a choisi d’être exposée, mais cela a des conséquences sur leur relation. « On est tous abîmés quelque part », a-t-elle reconnu.

Elle a souligné que la question de l’inceste reste difficile à aborder pour sa mère. Cette situation complique encore plus leur lien familial.

Absence au procès en appel

Caroline a indiqué qu’elle ne se présentera pas aux côtés de sa mère lors du procès en appel prévu en octobre. « Le premier procès était celui de notre famille. Dans ce procès d’appel, il s’agit vraiment de celui de ma mère », a-t-elle estimé.

Elle a conclu en affirmant qu’ils n’ont aucune légitimité à y être. La séparation entre leurs histoires respectives semble désormais inévitable.

Conclusion

Le témoignage de Caroline Darian met en lumière des enjeux familiaux complexes. Les conséquences du procès sur leur relation sont profondes. Elle continue de chercher des réponses, espérant un jour pouvoir se reconstruire.