Un homme de Powassan, en Ontario, a plaidé coupable à trois des six accusations portées contre lui pour le vol d'un célèbre portrait de Winston Churchill au Château Laurier d'Ottawa. Ce vol, survenu pendant un confinement dû à la COVID-19, a suscité un vif intérêt médiatique.
Le portrait de Churchill, pris par le photographe Yousuf Karsh, a été offert à l'hôtel en 1998. Pendant le confinement, le tableau a été dérobé et remplacé par une copie, malgré des dispositifs de sécurité sophistiqués. Ce vol n'a été découvert qu'en août suivant, lorsqu'un membre du personnel a remarqué une anomalie.
La police d'Ottawa a lancé une enquête internationale, découvrant que le portrait avait été vendu par une maison de vente aux enchères à Londres à un homme à Gênes, en Italie. Ce dernier ignorait qu'il avait acheté une œuvre d'art volée.
Le portrait de Churchill, volé pendant six mois, a été récupéré en Italie et est revenu au Château Laurier. En septembre dernier, la police d'Ottawa a annoncé la découverte du tableau, ainsi que les accusations contre Jeffrey Wood, l'accusé principal.
Wood, âgé de 44 ans, a plaidé coupable à des charges de faux, de vol de plus de 5 000 dollars et de trafic de biens obtenus par un crime. Les détails de cette affaire continuent d'évoluer.
Ce vol a fait la une des journaux, attirant l'attention sur le patrimoine culturel canadien. La récupération du portrait souligne l'importance de la vigilance dans la protection des œuvres d'art. Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité autour des œuvres précieuses dans les établissements publics.
Le retour du portrait a également ravivé l'intérêt pour l'œuvre de Karsh, un photographe reconnu dont les portraits ont marqué l'histoire. Les visiteurs du Château Laurier peuvent désormais admirer à nouveau cette pièce emblématique.
Le vol du portrait de Winston Churchill et son retour soulignent les défis de la sécurité des œuvres d'art. Grâce à une enquête méticuleuse, ce morceau d'histoire canadienne a été récupéré. Les implications de cette affaire continueront d'être discutées dans le futur, alors que l'on réfléchit à la protection du patrimoine culturel.