Venezuela prévoit de reprendre les vols de déportation en provenance des États-Unis ce vendredi. Ces vols avaient été suspendus suite à l'annulation de la licence pétrolière de Chevron. Ric Grenell, l'envoyé spécial de Donald Trump, a annoncé cette décision, soulignant l'importance de ramener les citoyens vénézuéliens qui ont enfreint les lois d'immigration.
Cette annonce fait suite à un face-à-face entre Grenell et le président vénézuélien Nicolás Maduro. Washington a justifié la retrait de la licence à Chevron par le ralentissement du processus par Caracas. Jusqu'à présent, près de 400 vénézuéliens ont été transportés vers leur pays via des vols depuis Texas et la base navale de Guantánamo.
Le président Maduro a exprimé des préoccupations concernant les communications perturbées par les actions américaines. Il a mentionné que ces complications ont affecté les voyages déjà programmés pour ramener les migrants. "Je voulais ramener tout le monde", a-t-il déclaré, soulignant l'importance de ces retrouvailles.
Malgré les tensions, le chavisme évite de critiquer directement le président américain. Au lieu de cela, il attribue le retour des sanctions à une guerre entre Chevron et Exxon Mobil. Cette situation a exacerbé les relations entre le Venezuela et les États-Unis, en particulier autour des questions énergétiques.
Il y a dix jours, un navire de guerre vénézuélien a pénétré les eaux de l'Esequibo, administrées par la Guyane. Cette incursion a ravivé les tensions entre les deux pays, qui sont en litige pour ce territoire. Les dirigeants vénézuéliens ont utilisé cette situation pour renforcer leur discours contre Exxon Mobil.
La propagande révolutionnaire a récemment insisté sur les liens présumés entre Exxon Mobil et l'opposition démocratique. Selon cette narration, Exxon Mobil serait le financier des factions d'opposition cherchant à déstabiliser le gouvernement de Maduro. Ces accusations illustrent la complexité des relations internationales dans cette région.
La reprise des vols de déportation marque une nouvelle étape dans les relations entre le Venezuela et les États-Unis. Alors que des tensions persistent, notamment autour des questions énergétiques et territoriales, les enjeux politiques demeurent élevés. La situation continue d'évoluer, rendant l'avenir incertain pour les relations bilatérales.