La tendance actuelle des partis alliés à travers le monde est favorable à Vox. Ce parti a su connecter avec les préoccupations des citoyens sur des sujets fondamentaux comme l'immigration. Malgré une démonisation par les médias et un discours axé sur la peur de La Moncloa, Vox se positionne comme un acteur politique incontournable.
La direction de Vox est convaincue que leur progression "ira à plus". Bien que certaines sources estiment que le 20% prévu par un sondage d'Iván Redondo pour Antena 3 soit exagéré, les projections internes indiquent que ce seuil pourrait être atteint. Après avoir perdu 19 sièges lors des dernières élections, Vox semble retrouver de l'élan grâce à un mouvement populiste mondial.
Le succès de l'accord de paix au Moyen-Orient, soutenu par Donald Trump, pourrait également bénéficier à Vox. Ce dernier a redéfini le paysage politique en annulant les partis traditionnels de droite en Italie et en France. Ainsi, la montée de Vox en Espagne représente un défi pour le PSOE et le PP, qui ont survécu à la poussée de Podemos et Ciudadanos.
La stratégie du PP est mise à mal par la montée de Vox dans les sondages. La direction du PP, dirigée par Alberto Núñez Feijóo, continue de rêver d'une réunification des électeurs du centre-droit. Cependant, Santiago Abascal de Vox a une vision différente, affirmant que le PSOE et le PP ont plus en commun qu'avec Vox.
La distance entre le PP et Vox reste importante, malgré leur collaboration dans certaines communautés. Les dirigeants de Vox soulignent que les tentatives du PP de récupérer leur électorat sont vouées à l'échec. Les sondages récents indiquent une augmentation de l'intention de vote pour Vox, ce qui a surpris le PP.
Lors de la clôture du XXI Congrès du PP, Feijóo a promis un gouvernement en solo, interprété comme un refus de pacte avec Vox. Le lendemain, le nouveau secrétaire général a précisé que si Vox conditionnait l'investiture à un gouvernement de coalition, le PP préférerait des élections anticipées.
La direction nationale du PP, convaincue que Sánchez est fini, minimise l'importance des sondages. Ils pensent pouvoir récupérer des voix en proposant des mesures restrictives sur l'immigration. Cependant, Vox critique cette approche, la qualifiant de répétitive et dépassée.
Il existe un débat au sein du PP sur la manière d'interagir avec Vox. Certains membres prônent la confrontation, tandis que d'autres envisagent la collaboration. Vox, de son côté, mise sur la compétition d'idées et de propositions, affirmant que cela serait bénéfique pour les deux partis.
La loi sur l'avortement a été un sujet controversé pour le PP. L'ancien leader, Pablo Casado, avait proposé une réforme, mais a abandonné face à l'opposition interne. Feijóo a adopté une position favorable à la réglementation actuelle, s'appuyant sur une décision du TC.
Cependant, le PP madrilène se montre résistant aux thèses du PP national. L'alcalde de Madrid a accepté une proposition de Vox sur un prétendu syndrome post-avortement, tandis que la présidente madrilène refuse de mettre en place un registre des médecins objecteurs de conscience.
La situation politique en Espagne est marquée par des tensions croissantes entre Vox et les partis traditionnels comme le PSOE et le PP. La montée de Vox, alimentée par des mouvements populistes, remet en question les stratégies des autres partis. La dynamique actuelle pourrait redéfinir le paysage politique espagnol dans les mois à venir.