Le samedi 24 mai 2025, le préfet a ordonné la fermeture de l'abattoir Aminecov à Meaux, en Seine-et-Marne. Cette décision fait suite à une plainte déposée par l'association L214, qui a dénoncé les souffrances endurées par les animaux. Les images diffusées par l'association montrent des animaux subissant des traitements cruels.
En réaction à ces révélations, le préfet a justifié cette fermeture par une perte de maîtrise dans les pratiques d'abattage. Les services de l'État ont souligné que cela entraînait des mauvais traitements, provoquant des souffrances évitables pour les animaux. Les conditions d'abattage étaient jugées inacceptables.
L'arrêté préfectoral de sept pages décrit des pratiques choquantes. Les animaux subissaient des chocs électriques et des coups de couteau sur des zones sensibles. Les bovins étaient mal maintenus, ce qui les amenait à se blesser. Lors de l'égorgement, les animaux continuaient à se débattre, rendant les incisions moins efficaces et plus douloureuses.
La situation des veaux était tout aussi alarmante. Faute d'équipements adaptés, ils souffraient également de douleurs intenses. Pour éviter de nouvelles souffrances, l'activité de l'abattoir a été suspendue. Cette décision vise à protéger les animaux en souffrance.
Pour envisager une reprise de l'activité, Aminecov doit envoyer son personnel en contact avec les animaux suivre une formation sur la protection animale. Parallèlement, les installations doivent être adaptées pour mieux convenir aux bovins, notamment pour les veaux. Cela inclut des modifications pour assurer leur bien-être lors de l'abattage.
Ce n'est qu'après avoir satisfait à ces exigences et après vérification par la préfecture que l'établissement pourra reprendre son activité. La situation actuelle souligne l'importance de garantir des conditions d'abattage respectueuses des animaux.
L'abattoir Aminecov, qui a été repris par une société privée, avait déjà été critiqué par une commission d'enquête parlementaire en 2016. À cette époque, des inspections vétérinaires avaient révélé des installations inadaptées. Les écrits du préfet laissent penser que les problèmes persistent depuis cette période.
Malgré la fermeture, l'abattoir peut encore commercialiser les carcasses d'animaux abattus avant la suspension, à condition de respecter les conditions de conservation. La situation reste préoccupante et mérite une attention soutenue.
La fermeture de l'abattoir Aminecov à Meaux met en lumière des pratiques d'abattage inacceptables. La décision du préfet est un pas vers la protection des animaux, mais elle soulève des questions sur le respect des normes. La formation et les adaptations nécessaires sont essentielles pour garantir un traitement éthique des animaux à l'avenir.