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L'Église admet son échec face à l'abus "sadique" des sœurs

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Échec de l'Église face aux abus des sœurs

Il est tragique de constater que l'Église d'Angleterre a reconnu son échec dans le traitement des allégations d'abus sexuels portées par trois sœurs. Jenny, Wendy et Christina Read ont été victimes d'abus durant leur enfance, et leur appel à la justice a été largement ignoré. Cette situation met en lumière les défaillances institutionnelles qui ont aggravé leur traumatisme.

Les abus révélés

Les sœurs ont rapporté des abus récurrents commis par leur père, une gardienne d'église et un vicaire dans des rituels "sadistes". Elles ont tenté de signaler ces abus à plusieurs reprises, mais l'absence de réponse adéquate de l'Église a été dévastatrice. Une enquête indépendante a confirmé que l'inaction de l'institution a exacerbé leur souffrance.

Wendy a partagé des détails horribles, affirmant avoir été violée par son père et le vicaire, tout en étant forcée de regarder ses sœurs subir le même sort. Jenny et Christina ont également décrit des abus physiques et émotionnels, soulignant l'impact profond sur leur santé mentale.

Réactions de l'Église et de la police

La réponse de l'Église a été jugée insuffisante. Elle a reconnu que sa gestion des allégations était en deçà des normes actuelles. L'archevêque de Cantorbéry à l'époque, Dr Rowan Williams, a exprimé des regrets quant à sa gestion des accusations, affirmant qu'il aurait dû agir différemment.

La police de Cleveland a également admis avoir raté des occasions d'enquêter sur ces allégations dans les années 1990 et 2000. Leur inaction a été une source de douleur pour les sœurs, qui ont ressenti un profond sentiment d'abandon.

Conséquences des abus

Toutes les sœurs ont été diagnostiquées avec des troubles mentaux liés aux abus subis durant leur enfance. Elles ont documenté leurs interactions avec l'Église depuis les années 1990, qualifiant leur expérience de "horrible" et de décevante. Les réponses qu'elles ont reçues ont été perçues comme une minimisation de leur souffrance.

Jenny a exprimé son indignation face à l'absence de dossiers concernant leurs signalements. Elle a déclaré : "Il y a un déni délibéré. Je ne pense pas qu'ils veulent me donner des réponses." Cette situation souligne un besoin urgent de transparence et de responsabilité au sein de l'institution.

Appels à une réforme

Les sœurs demandent des changements significatifs dans la manière dont l'Église traite les allégations d'abus. Christina a insisté sur le fait que les leaders de l'Église doivent comprendre l'impact durable des traumatismes. Elle a déclaré : "Trop souvent, j'entends 'c'était dans le passé, il faut oublier'." Cette attitude est inacceptable.

Jenny a mis en garde contre le danger que représente l'institution, appelant à une réforme profonde pour résoudre les problèmes persistants. L'Église doit construire des fondations solides pour garantir la sécurité de tous à l'avenir.

Conclusion

La reconnaissance par l'Église de ses échecs est un premier pas, mais il est essentiel qu'elle prenne des mesures concrètes pour réparer les torts causés. Les voix des survivants doivent être entendues et respectées, et des réformes doivent être mises en œuvre pour prévenir de futurs abus. La route vers la guérison est longue, mais elle commence par la vérité et la justice.

Publié le : 17 juin 2025
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