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Álvaro Queipo, Président du Pp des Asturies : "Barbón ne veut pas que l'on sache ce qui s'est passé dans l'accident de la mine"

Publié le : 21 avril 2025

Introduction

Lorsque Álvaro Queipo est né en 1988, les présidents socialistes dominaient Asturies. Près de quarante ans plus tard, le PP qu'il dirige n'a gouverné que trois ans. Il cherche à provoquer un changement historique en unissant le centre-droit et en menant la pression pour enquêter sur le dernier siniestro minero dans une région qui pensait avoir dépassé ces problèmes.

Enquête sur l'accident minier

Qu'est-ce qui a échoué pour que cinq travailleurs perdent la vie dans un accident minier en Asturies en 2025 ? En plus des manquements de l'entreprise, qui devront être clarifiés par un juge, il existe une négligence évidente du gouvernement d'Asturies. Nous ne savons pas encore à quelle profondeur et avec quel niveau de connaissance de ses membres cela s'est produit.

Il y a eu trois conseillers en Transition Écologique en trois ans. La dernière, Belarmina Díaz, a démissionné. Elle était responsable de la supervision lors du mandat d'Adrián Barbón. Il semble peu probable qu'elle ignorait l'extraction de charbon illégal dans des conditions déplorables. Nous voulons connaître la vérité.

Responsabilité gouvernementale

Les déclarations de Díaz sont très graves et justifient sa démission. Cependant, elles soulèvent de nombreuses questions. Pourquoi n'a-t-elle pas démissionné après sa première comparution le 11 avril, où elle a mentionné l'existence de mines d'extraction illégale ? À ce moment-là, elle a affirmé qu'elle ne démissionnerait pas. Pourquoi a-t-elle changé d'avis trois jours plus tard ?

Le seul changement a été la demande du PP pour une commission d'enquête au parlement asturien. Sa démission semble davantage destinée à éviter une enquête qu'à clarifier la situation. Barbón, quant à lui, n'a pris aucune décision et n'a rien communiqué.

Alliances politiques

Récemment, le PP a annoncé une alliance avec Foro pour promouvoir une action conjointe du centre-droit au parlement asturien. Cela pourrait-il déboucher sur une coalition lors des prochaines élections municipales et autonomiques ? Je ne peux pas l'affirmer, car je n'ai pas assez d'informations. Cet rapprochement est historique et répond à notre excellente relation.

Nous voyons comment la législature avance. Nous sommes à mi-parcours et le gouvernement est complètement démoralisé. C'est le pire de l'histoire d'Asturies. Nous avons la responsabilité de travailler ensemble pour le bien de la région.

Collaboration avec Vox

Le partenariat est signé avec Foro car nous partageons plus de 90 % de nos programmes. Nous ne devons pas attendre les élections pour agir. Avec Foro, nous pouvons commencer dès maintenant, depuis l'opposition, et espérer sortir en 2027. Cependant, avec Vox, la situation est différente.

Vox est un groupe parlementaire avec lequel nous avons parfois des votes communs, mais chaque parti a son propre projet. Nous devons nous concentrer sur notre collaboration avec Foro pour l’instant.

Langues asturiennes et officialité

Vous avez déclaré que l'asturien et l'eonaviego sont nos langues propres tout en vous opposant à leur officialité. Quelle est la position du Parti Populaire ? Très claire. Nous soutenons les langues asturiennes, mais nous sommes contre leur officialité. Notre position reflète le sentiment majoritaire des asturiens.

Les langues sont un patrimoine immatériel qui nous appartient à tous. En 1998, le PP a approuvé une loi pour la promotion et la défense de l'asturien. C'est la seule initiative politique pour protéger les langues sans diviser la population. Nous croyons que les langues unissent, mais leur obligation divise.

Réforme de la loi sur l'asturien

Je suis le premier du PP à m'être réuni avec l'Académie de la Llingua Asturiana. Je leur ai dit que je ne pouvais pas soutenir l'officialité, mais que je suis d'accord pour promouvoir l'asturien. Si cela nécessite une réforme de la loi, nous ne nous y opposerons pas.

Nous devons garantir la conservation de la langue et améliorer sa présence. C'est essentiel pour l'avenir culturel d'Asturies.

Défis économiques et démographiques

Asturies a besoin d'un plan de logement pour se distancier des politiques d'IU. Nous avons proposé une réforme fiscale en profondeur. La compétitivité est un enjeu majeur. Actuellement, nous avons la pire taux d'activité d'Espagne et la deuxième pire pour le chômage des jeunes.

Le tissu économique ne fonctionne pas bien, car le gouvernement actuel ne fait que l'affaiblir. Depuis l'arrivée de Barbón, plus de 4 000 travailleurs indépendants ont disparu. Nous devons nous concentrer sur la création d'emplois et de richesses pour lutter contre la dépopulation.

Vision pour l'avenir

Si je devais suivre un modèle pour transformer une CCAA, ce serait celui de l'Andalousie. J'ai récemment rencontré Juanma Moreno, un président exemplaire. Pour qu'Asturies décolle, il faut d'abord y croire et ensuite collaborer avec le gouvernement espagnol.

Avec Sánchez et Barbón, cela ne sera pas possible. Tout dépend de la présidence d'Alberto Núñez Feijóo pour que nous ayons un allié fiable.

Conclusion

Les enjeux politiques, économiques et culturels en Asturies sont cruciaux. La recherche de solutions durables passe par la collaboration et la responsabilité. Il est essentiel de travailler ensemble pour construire un avenir meilleur pour la région.

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