Ghana traverse une période de deuil national suite à un tragique accident d'hélicoptère. Le président John Mahama a promis une enquête complète sur cet incident qui a coûté la vie à deux ministres et à six autres personnes. Cet événement a profondément touché la nation.
Le crash de l'hélicoptère Z9 s'est produit alors qu'il se dirigeait d'Accra vers Obuasi pour un événement consacré à la lutte contre l'exploitation minière illégale. À bord se trouvaient trois membres d'équipage et cinq passagers. Malheureusement, il n'y a eu aucun survivant.
Les corps des huit victimes ont été récupérés et des échantillons ont été envoyés en Afrique du Sud pour identification et analyse. Parmi les victimes se trouvaient le ministre de la Défense, Edward Omane Boamah, et le ministre de l'Environnement, Ibrahim Murtala Muhammed.
Les autorités n'ont pas encore confirmé la cause de l'accident. Toutefois, le président Mahama a indiqué que les données de vol et les enregistreurs vocaux de cockpit avaient été récupérés. Les forces armées ghanéennes ont commencé une enquête transparente.
Les conditions météorologiques étaient défavorables, avec des rapports de brouillard au moment du vol. Un témoin a décrit l'hélicoptère volant à une altitude anormalement basse avant d'entendre une explosion.
La nouvelle de l'accident a choqué de nombreux Ghanéens, qui peinent à accepter cette tragédie. Des images du crash circulent sur les réseaux sociaux, exacerbant le chagrin collectif. En réponse, le président Mahama a suspendu toutes ses activités prévues et a déclaré trois jours de deuil national.
Les drapeaux du pays sont en berne, tandis que les membres de l'équipage ont été identifiés comme le leader d'escadron Peter Bafemi Anala, l'officier de vol Manin Twum-Ampadu, et le sergent Ernest Addo Mensah.
Edward Omane Boamah, ancien ministre de la Communication, était un acteur clé dans la lutte contre le terrorisme croissant à la frontière nord du Burkina Faso. Son livre, "A Peaceful Man In An African Democracy", devait sortir plus tard cette année.
Ibrahim Murtala Muhammed, quant à lui, était à l'avant-garde de la lutte contre l'exploitation minière illégale, un problème majeur au Ghana. Son engagement a suscité des manifestations contre cette pratique néfaste pour l'environnement.
Cette tragédie a laissé un vide immense dans le paysage politique ghanéen. Les enquêtes en cours pourraient apporter des réponses sur les circonstances de cet accident dévastateur. La nation continue de pleurer la perte de ses dirigeants, tout en espérant des mesures pour prévenir de futurs incidents.