Un Accord de Paix, un Cauchemar pour l'Europe

Introduction

Si nous ne connaissions pas Trump et Putin, l'ouverture d'une négociation de paix en Ukraine serait une bonne nouvelle. Cependant, leur réputation en fait un sujet d'inquiétude. Le secrétaire de Défense américain, Pete Hegseth, a présenté des détails qui méritent notre attention.

Priorités des États-Unis

Les États-Unis vont prioriser la contenu de la Chine, considérée comme leur véritable rival. La défense de leur frontière face à l'immigration devient également une priorité. Dans ce contexte, l'Ukraine est perçue comme un fardeau plutôt qu'une priorité.

Washington semble vouloir forcer un accord de paix avec la Russie. Cela se fera par le biais de sanctions économiques et de l'envoi d'armements à l'Ukraine. Une pression sera exercée pour que l'Ukraine cède des territoires à la Russie, ce qui soulève des questions sur l'avenir de la région.

Rôle des partenaires européens

Une fois l'accord signé, ce seront les partenaires européens de l'OTAN qui devront le soutenir. Cela signifie que les européens déploieront des troupes en Ukraine sans l'appui direct des États-Unis. La sécurité de l'Ukraine ne sera pas garantie par un traité bilatéral, comme c'est le cas pour la Corée du Sud ou le Japon.

La question se pose : les partenaires européens sont-ils prêts à déployer une force de 40 000 soldats pour sécuriser un front de 1 000 km face à l'armée russe ? Si la Russie teste cette force, quelle sera la réaction ?

Conséquences économiques

Soutenir cet accord de paix impliquera des discussions sincères avec les opinions publiques. Les européens devront comprendre que cela pourrait coûter jusqu'à 5% de leur PIB. Ce montant est plus du double de ce qu'ils dépensent actuellement, et cinq fois plus pour l'Espagne.

La question demeure : d'où viendront les ressources pour financer une telle augmentation des dépenses ? Les gouvernements européens, déjà sous pression, devront justifier ces choix économiques.

Réactions politiques en Europe

Il est crucial de noter que l'extrême droite européenne, comme Marine Le Pen et Orban, estime qu'il n'est pas nécessaire de s'opposer à Putin. De même, les extrêmes gauches, comme Podemos, ne soutiendront pas une augmentation des dépenses militaires.

Cette situation politique pourrait influencer les décisions concernant le budget de la défense. L'Ukraine et Zelenski semblent être des objets de négociation, non des acteurs, ce qui soulève des inquiétudes quant à l'avenir du pays.

Conclusion

Cette négociation préfigure un grand expoliation de l'Ukraine. L'Union Européenne doit prendre conscience que les États-Unis ne peuvent pas garantir indéfiniment leur sécurité. Les messages des administrations passées, de Trump à Biden, soulignent l'importance pour l'Europe de prendre ses responsabilités. La débilité européenne pourrait renforcer la position de Trump sur la scène internationale.