Dans un contexte de tensions croissantes, Boris Johnson a exprimé son soutien à l'Ukraine en incitant Volodymyr Zelensky à signer un accord minier avec les États-Unis. Cette initiative vise à assurer l'avenir de l'Ukraine tout en renforçant les garanties de sécurité offertes par les États-Unis.
Lors d'une interview avec la BBC à Kyiv, Johnson a déclaré croire que l'Ukraine pourrait signer un accord "prometteur" concernant l'accès aux minéraux précieux. En échange, les États-Unis offriraient des garanties de sécurité, cruciales pour le pays en guerre.
Malgré un rejet initial d'une demande de 400 milliards de livres sterling pour les richesses minérales, des responsables américains ont indiqué qu'un accord pourrait être signé cette semaine. Zelensky a toutefois averti qu'il ne voulait pas d'un accord qui imposerait un fardeau aux générations futures.
L'Ukraine possède d'énormes dépôts d'éléments critiques, notamment le lithium et le titane, ainsi que des quantités significatives de charbon, de gaz, de pétrole et d'uranium. Ces ressources, évaluées à des milliards de dollars, sont au cœur des discussions entre les États-Unis et l'Ukraine.
Le président américain Donald Trump a insisté sur la nécessité d'un accord rapide pour mettre fin à la guerre. Les négociations initiales entre les États-Unis et la Russie ont exclu l'Ukraine, ce qui a conduit le pays à proposer ses propres solutions pour la paix.
Des tensions diplomatiques ont émergé suite aux commentaires de Trump, qualifiant Zelensky de "dictateur sans élections". Cette déclaration a suscité des critiques, surtout dans le contexte des élections ukrainiennes suspendues en raison de la loi martiale.
Johnson, qui était Premier ministre au début de l'invasion, a qualifié ces affirmations d'"inversion complète de la vérité". Il a souligné l'importance de se concentrer sur l'accord minier, qu'il considère comme "le grand prix".
Zelensky a prévu de rencontrer des leaders occidentaux, certains en personne à Kyiv et d'autres en ligne, pour discuter de la sécurité post-guerre. Le sujet de l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN sera également abordé.
Le président français Emmanuel Macron doit se rendre à Washington, tandis que le Premier ministre britannique Sir Keir Starmer y sera également. Starmer a exprimé son soutien indéfectible à l'Ukraine et discutera de l'importance de l'indépendance ukrainienne lors de son entretien avec Trump.
En conclusion, l'appel de Boris Johnson à un accord minier entre l'Ukraine et les États-Unis pourrait marquer un tournant pour le pays. Avec des ressources minérales considérables et un soutien international croissant, l'Ukraine se trouve à un carrefour crucial pour son avenir et sa sécurité.