L'accord avec les États-Unis laisse le Royaume-Uni libre de conclure un accord beaucoup plus significatif avec l'UE.
Introduction
Un accord récent entre les États-Unis et le Royaume-Uni ouvre des perspectives intéressantes pour une négociation plus significative avec l'Union européenne. Cet accord, bien que modeste économiquement, a des implications importantes pour certains secteurs spécifiques.
Impact sur l'industrie automobile
La réduction des droits de douane de 27,5% à 10% représente une économie de plus de 1 milliard de livres pour les exportateurs automobiles britanniques. Ce changement a été perçu comme une réponse à une menace existentielle pour l'industrie.
Cependant, cette situation reste douloureuse, car il subsiste des incertitudes concernant le fonctionnement des quotas et l'impact des pièces étrangères, comme les batteries chinoises. De plus, le quota est limité à 100 000 voitures, ce qui pourrait freiner la croissance.
Accès à l'agriculture
L'accord prévoit également un accès pour les produits agricoles américains, notamment pour le bœuf, qui est soumis à un quota. Toutefois, plusieurs éléments importants, comme la taxe sur les services numériques, n'ont pas été abordés.
Les tarifs pour les voitures américaines restent également inchangés, ce qui soulève des questions sur la réciprocité de cet accord. Le Royaume-Uni a réduit ses tarifs de 5,1% à 1,8%, tandis que les États-Unis ont triplé les leurs.
Perspectives économiques
Il est essentiel de noter que le Royaume-Uni et les États-Unis perçoivent ces chiffres de manière différente. Pour les États-Unis, les nouveaux tarifs représentent une source de revenus, tandis que pour le Royaume-Uni, ils augmentent l'inflation.
La Banque d'Angleterre a observé que l'absence de représailles et l'acceptation de biens détournés d'Asie contribuent à une hausse modérée de l'inflation. Cela a permis de réduire les taux d'intérêt, avec d'autres baisses à prévoir.
Opportunités avec l'Union européenne
Ce nouvel accord pourrait également favoriser des discussions plus substantielles avec l'Union européenne, le principal partenaire commercial du Royaume-Uni. En maintenant les normes alimentaires britanniques, un accord d'exportation complet pourrait se dessiner.
Un tel accord, similaire à celui de la Suisse, pourrait réduire la bureaucratie post-Brexit pour les exportateurs des deux côtés. Cela représente une opportunité pour renforcer les relations commerciales tout en stabilisant l'économie britannique.
Conclusion
En somme, cet accord entre le Royaume-Uni et les États-Unis pourrait être un premier pas vers une stabilité commerciale dans un monde incertain. En projetant le Royaume-Uni comme un oasis de stabilité, le gouvernement espère attirer des investissements et renforcer les relations commerciales à long terme.
