Iran est prêt à discuter avec les États-Unis au sujet de son programme nucléaire, selon le ministre des Affaires étrangères Abbas Araghchi. Cependant, il insiste sur le fait que les menaces d'action militaire doivent cesser pour avancer vers un accord.
Les pourparlers prévus à Oman ce week-end sont décrits par Araghchi comme une opportunité et un test. Il a souligné que les discussions seraient indirectes, contredisant une déclaration de Trump sur des négociations directes.
Araghchi a exprimé des doutes quant aux intentions des États-Unis, citant la campagne de sanctions qui a été rétablie. Il a affirmé qu'il n'accepterait jamais la coercition et a demandé un respect mutuel pour avancer dans les discussions.
Trump a averti qu'Iran serait en danger si les négociations échouaient. Il a également indiqué que le week-end serait crucial pour l'avenir des discussions. Le président a souligné que parvenir à un accord serait préférable à une option militaire.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que les deux dirigeants s'étaient mis d'accord sur le fait qu'Iran ne devrait pas posséder d'armes nucléaires. Il a également évoqué la possibilité d'une intervention militaire si les négociations échouaient.
Les États-Unis, par l'intermédiaire de leur émissaire spécial, Steve Witkoff, ont des attentes claires. Ils demandent à Iran de démanteler complètement son programme nucléaire. Les détails des demandes de Trump restent flous, mais l'objectif semble être un démantèlement total.
Netanyahu a exprimé le souhait d'un accord de type libyen, où les installations nucléaires seraient démantelées sous supervision américaine. Cela soulève des inquiétudes quant à la volonté d'Iran de se conformer à de telles exigences.
Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères d'Iran a déclaré que le pays ne consentirait jamais à démanteler son programme nucléaire. Le modèle libyen, selon lui, ne sera jamais accepté lors des négociations.
En 2015, un accord avait été conclu entre l'Iran et plusieurs puissances mondiales, limitant ses activités nucléaires en échange d'un allègement des sanctions. Cependant, après le retrait unilatéral de Trump en 2018, l'Iran a commencé à enfreindre les restrictions imposées.
Les discussions à venir représentent un moment crucial pour l'avenir du programme nucléaire iranien. La volonté d'Iran de s'engager dans des négociations dépendra de la disposition des États-Unis à respecter leurs engagements. Les deux parties doivent naviguer avec prudence pour éviter une escalade des tensions.