
Les négociations concernant un accord technologique entre le Royaume-Uni et les États-Unis ont rencontré des obstacles. Ces difficultés sont dues à des blocages dans les négociations commerciales plus larges entre les deux parties. L'accord, connu sous le nom de Technology Prosperity Deal, avait été présenté comme "historique" lors de la visite d'État du président américain Donald Trump en septembre.
Les deux pays avaient promis de coopérer dans des domaines tels que l'intelligence artificielle. Cependant, les discussions sur cet accord sont maintenant entravées par des préoccupations américaines concernant ce qu'ils considèrent comme des barrières commerciales britanniques plus larges. Un porte-parole du gouvernement britannique a déclaré que "notre relation spéciale avec les États-Unis reste forte".
Le New York Times, qui a été le premier à rapporter l'histoire, a noté qu'il existait des "désaccords plus larges" entre les deux parties. Ces désaccords incluent des questions sur les régulations numériques et les règles de sécurité alimentaire. Le gouvernement britannique n'a pas commenté ces allégations spécifiques, et la Maison Blanche n'a pas encore répondu aux demandes de commentaires.
Lors de l'annonce de l'accord, le gouvernement avait souligné les avantages qu'il apporterait. Le Premier ministre Sir Keir Starmer a déclaré que cet accord représentait "un changement générationnel" dans leur relation. La secrétaire à la technologie, Liz Kendall, a ajouté que ce partenariat "transformerait les vies à travers la Grande-Bretagne".
Au même moment que l'accord était révélé, plusieurs entreprises technologiques américaines ont annoncé des investissements massifs au Royaume-Uni. Un total de 31 milliards de livres en dépenses prévues a été annoncé par des géants comme Microsoft, Nvidia et Google. Ces plans d'investissement semblent rester inchangés malgré les discussions en cours.
Jensen Huang, le PDG de Nvidia, a déclaré en septembre que l'investissement de son entreprise au Royaume-Uni reflétait sa conviction que le pays pourrait devenir une "superpuissance de l'IA". Cet objectif est soutenu par le gouvernement de Sir Keir. L'investissement annoncé par les entreprises technologiques devrait être utilisé pour développer l'infrastructure de l'IA, comme les centres de données, à travers le Royaume-Uni.
L'accord technologique est documenté dans un Memorandum d'Entente (MOU). Ce document stipule que les deux pays cherchent à collaborer dans des domaines tels que l'IA, l'informatique quantique et l'énergie nucléaire. Toutefois, le MOU précise que toute proposition n'est pas contraignante et ne devient opérationnelle qu'avec des progrès substantiels pour formaliser l'accord économique plus large.
Allie Renison, directrice d'une entreprise de communication, a commenté que l'impasse actuelle sur le secteur technologique reflète l'approche "légèrement fragmentée" des États-Unis et du Royaume-Uni pour conclure des accords commerciaux. Elle a noté que des préoccupations concernant des secteurs commerciaux distincts pourraient affecter les accords technologiques.
En somme, les négociations sur l'accord technologique entre les États-Unis et le Royaume-Uni sont actuellement à un point mort. Les désaccords sur des questions commerciales plus larges et les préoccupations liées aux régulations pourraient avoir un impact sur les investissements prévus par les entreprises technologiques. Il reste à voir comment ces discussions évolueront et si un compromis pourra être atteint.