OpenAI, la société derrière ChatGPT, a signé un accord pour utiliser l'intelligence artificielle afin d'augmenter la productivité des services publics britanniques. Le gouvernement a annoncé cette collaboration, qui pourrait permettre à OpenAI d'accéder à des données gouvernementales.
Ce partenariat pourrait voir le logiciel d'OpenAI utilisé dans divers domaines tels que l'éducation, la défense, la sûreté et le système judiciaire. Le secrétaire à la technologie, Peter Kyle, a déclaré que l'IA serait fondamentale pour conduire le changement au Royaume-Uni et pour stimuler la croissance économique.
Bien que le gouvernement travailliste soit enthousiaste à l'égard de l'adoption de l'IA, des militants, notamment des musiciens, ont critiqué son utilisation non autorisée de la musique. Le texte du mémorandum indique que le Royaume-Uni et OpenAI travailleront à améliorer la compréhension des capabilités et des risques de sécurité.
Ils envisagent également de développer un programme d'échange d'informations pour établir des garanties qui protègent le public et préservent les valeurs démocratiques. Le PDG d'OpenAI, Sam Altman, a souligné que ce plan pourrait promouvoir la prospérité pour tous.
Ce partenariat intervient alors que le gouvernement britannique cherche des moyens de relancer une économie stagnante, avec une croissance prévue entre 0,1 % et 0,2 % pour la période d'avril à juin. Le gouvernement a également exprimé son ouverture à des investissements américains dans l'IA, ayant déjà conclu des accords similaires avec les concurrents d'OpenAI, Google et Anthropic.
Le gouvernement a déclaré que cet accord avec OpenAI pourrait signifier que des technologies d'IA révolutionnaires sont développées au Royaume-Uni, ce qui pourrait entraîner des découvertes bénéfiques pour la croissance.
Les logiciels d'IA générative, comme ChatGPT d'OpenAI, peuvent produire du texte, des images, des vidéos et de la musique à partir de prompts fournis par les utilisateurs. Cette technologie s'appuie sur des données provenant de livres, de photos, de séquences vidéo et de chansons, soulevant des questions sur le plagiat et l'utilisation des données sans autorisation.
Elle a également été critiquée pour la diffusion d'informations erronées ou de mauvais conseils. Des entreprises, comme WeTransfer, ont affirmé que leurs fichiers n'avaient pas été utilisés pour entraîner l'IA à la suite de controverses.
En résumé, l'accord entre OpenAI et le Royaume-Uni marque un tournant dans l'utilisation de l'IA dans le secteur public. Bien que prometteur, il soulève des préoccupations éthiques et légales qui devront être abordées. La collaboration pourrait transformer l'économie britannique et améliorer les services, mais elle doit le faire dans le respect des droits des créateurs et des valeurs démocratiques.