
Le président français Emmanuel Macron, en visite au Brésil avec le président brésilien Lula, a récemment modifié sa perspective concernant l'accord commercial entre l'Union européenne et le Mercosur. Lors d'une déclaration faite ce jeudi, il a exprimé un avis plutôt positif sur l'accord, grâce aux clauses de sauvegarde obtenues par la France, tout en restant vigilant.
Macron a souligné l'importance de défendre les intérêts de la France tout en évoquant les préoccupations de la classe politique et du secteur agricole français. Ces commentaires ont été faits en marge du sommet des chefs d'États précédant la COP30 à Belem, au Brésil.
Le président Macron a affirmé que la Commission européenne avait écouté les préoccupations françaises. Il a mentionné que des soutiens seraient apportés, notamment au secteur de l'élevage, ainsi qu'un renforcement des protections du marché intérieur. Ces mesures visent à garantir que l'accord soit bénéfique pour la France.
Il a également précisé que dans les semaines à venir, la Commission européenne travaillerait avec le Mercosur pour que ces clauses soient acceptées. Cette démarche est essentielle pour apaiser les craintes des agriculteurs français face à une possible concurrence déloyale.
Le traité du Mercosur, signé fin 2024, vise à libéraliser les échanges entre l'Union européenne et des pays d'Amérique du Sud, dont le Brésil et l'Argentine. Cependant, il a suscité des inquiétudes parmi les agriculteurs français, qui craignent une concurrence déloyale de la part des producteurs sud-américains.
Macron a déclaré à plusieurs reprises que cet accord n'était pas acceptable dans sa forme actuelle. Il a insisté sur le fait que des modifications étaient nécessaires pour qu'il puisse être considéré comme acceptable pour la France.
Mercredi, à l'issue d'une rencontre entre Lula et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, il a été annoncé que le Brésil était disposé à signer l'accord lors du sommet du Mercosur prévu le 20 décembre à Rio de Janeiro.
Emmanuel Macron a exprimé sa volonté de voir les clauses de sauvegarde mises en œuvre efficacement. Il a affirmé que si ces mesures étaient correctement appliquées, l'accord pourrait devenir acceptable pour la France.
En résumé, la position d'Emmanuel Macron sur l'accord Mercosur a évolué vers un ton plus positif, tout en restant attentif aux préoccupations agricoles. Les discussions avec la Commission européenne et le Mercosur seront cruciales pour l'avenir de cet accord. Les agriculteurs français continuent de surveiller de près cette situation, espérant des protections adéquates pour leur secteur.