Le syndicat 'Manos Limpias' et l'association 'Liberum' ont déposé des accusations dans l'affaire judiciaire liée au frère du président du Gouvernement en Badajoz. Ils ont demandé ce lundi au Tribunal Supérieur de Justice de la région d'Extremadura de suspendre le jurement prévu pour ce jeudi. Ce jurement concerne Miguel Ángel Gallardo, le président de la Diputación de Badajoz.
Dans leurs écrits, les deux organisations dénoncent que le leader des socialistes d'Extremadura aurait commis un presumé délit de cohecho et de fraude procesale en tentant d'obtenir un aforamiento 'exprés'. Cette accusation soulève des questions sur la légitimité du processus.
En outre, Manos Limpias a également dénoncé l'ex-diputée socialiste qui a renoncé à son poste la semaine dernière. Cette renonciation a permis à Gallardo de récupérer son acte après avoir été sur la liste à quatre reprises. Le syndicat considère que María Cruz Rodríguez est une cooperadora necesaria.
Il est important de rappeler qu'il existe quatre exigences que les députés doivent respecter pour devenir élus, selon le règlement interne de l'Assemblée d'Extremadura. L'article 15.1 stipule que les députés doivent avoir la credential, réaliser une déclaration de biens, présenter une déclaration de compatibilité et prêter serment ou faire promesse lors de la prochaine session plénière.
Ces exigences sont essentielles pour garantir la transparence et l'intégrité au sein des institutions. Le non-respect de ces règles pourrait entraîner des conséquences juridiques significatives pour les personnes concernées.
Les accusations portées contre Miguel Ángel Gallardo soulèvent des préoccupations majeures concernant la transparence et l'éthique au sein de la politique d'Extremadura. Les développements futurs de cette affaire seront cruciaux pour déterminer les répercussions sur la carrière politique de Gallardo et sur la confiance du public envers les institutions.