Seul des 51 accusés jugés en première instance pour les viols sur Gisèle Pelicot, Husamettin Dogan a été condamné ce jeudi à une peine alourdie. Il semble ne pas avoir compris ce qui lui était reproché. Cette décision marque une étape importante dans cette affaire.
Sous les plafonds hauts de la cour d’appel de Nîmes (Gard), des vivats retentissent. Ils guident Gisèle Pelicot vers la sortie, ce jeudi 9 octobre dans l’après-midi. Les derniers applaudissements et une nuée de flashs accueillent la septuagénaire, qui sort du tribunal avec fierté.
Elle sort du tribunal comme elle y était entrée le 2 septembre 2024, dans celui d’Avignon : la tête haute. Gisèle Pelicot a déclaré : « Je ne suis pas une icône, je suis une femme ordinaire qui a levé le huis clos ». Ce geste a eu un impact considérable.
Ce procès-fleuve a conduit à la condamnation des 51 accusés en décembre 2024. Il a également permis de bousculer les mentalités sur le crime de viol et sa banalisation. Gisèle Pelicot a joué un rôle clé dans ce changement.
La décision de la cour d’appel représente un tournant dans la lutte contre les violences sexuelles. Gisèle Pelicot, par son courage et sa détermination, a ouvert la voie à une prise de conscience collective. Son histoire continuera d'inspirer de nombreuses personnes.