Le président Donald Trump a récemment déclaré son intention d'acheter et de posséder la Gaza, tout en relocalisant les deux millions de Palestiniens qui y vivent. Cette annonce a suscité une condamnation mondiale, notamment de la part des autorités palestiniennes et du groupe armé Hamas.
Trump a affirmé qu'il pourrait permettre aux pays du Moyen-Orient de participer à la reconstruction de certaines parties de Gaza. Il a également promis que les réfugiés palestiniens pourraient "vivre magnifiquement". Cependant, les autorités palestiniennes ont réagi en déclarant que la terre palestinienne "n'est pas à vendre".
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a salué la proposition de Trump comme étant "révolutionnaire et créative". Cette déclaration intervient alors que la situation à Gaza reste critique, avec plus de 48 180 personnes tuées depuis le début des hostilités.
La guerre a causé des déplacements massifs de la population, avec près de 70 % des bâtiments endommagés ou détruits. Les systèmes de santé, d'eau et d'assainissement se sont effondrés, entraînant des pénuries de nourriture, de carburant et de médicaments. La situation humanitaire est alarmante.
Trump a réitéré son engagement à prendre le contrôle de Gaza lors de son vol vers La Nouvelle-Orléans pour le Super Bowl. Il a déclaré : "Il n'y a rien à retourner. L'endroit est un site de démolition." Il a promis de transformer Gaza en un site propice au développement futur.
Les déclarations de Trump ont provoqué des réactions vives à l'échelle internationale. Le ministère des Affaires étrangères de l'Autorité palestinienne a affirmé que les droits du peuple palestinien et de sa terre "ne sont pas à vendre". De plus, des responsables de Hamas ont qualifié les propos de Trump d'"absurdes".
Le bureau des droits de l'homme de l'ONU a averti que tout transfert forcé de personnes depuis un territoire occupé est strictement interdit par le droit international. Les Palestiniens craignent également un retour à la Nakba, lorsque des centaines de milliers de personnes ont été chassées de leurs foyers en 1948.
Le chancelier allemand Olaf Scholz a critiqué le plan de Trump, le qualifiant de "scandale". Il a souligné que la relocalisation d'une population est inacceptable et contraire au droit international. Cette position a été soutenue par d'autres pays de la région.
Les déclarations de Netanyahu concernant un éventuel État palestinien en Arabie saoudite ont également suscité des critiques. L'Égypte et la Jordanie ont dénoncé ces propos, les qualifiant de violation flagrante du droit international.
Les déclarations de Trump sur Gaza soulèvent des questions complexes et controversées. Alors que le monde observe la situation, il est clair que la question palestinienne demeure un défi majeur. Les réactions des pays voisins et des organisations internationales seront cruciales pour l'avenir de cette région.