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L'imputation du président de Sidenor pour avoir vendu de l'acier à Israël menace l'acquisition de Talgo

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Introduction

La recherche menée par l'Audiencia Nacional contre l'entrepreneur José Antonio Jainaga a provoqué une onde de choc dans la classe politique basque. Les accusations de contrebande liées à la vente d'acier à l'industrie militaire israélienne soulèvent de nombreuses interrogations. Le silence du Gouvernement basque ne fait qu'accentuer le découragement face à cette situation délicate.

Contexte de l'Affaire

Jainaga, accompagné de deux de ses directeurs et de la société d'investissement Clerbil, est impliqué dans la vente de 1.200 tonnes d'acier à Israël. Cela se produit alors que le "consortium basque" et la SEPI cherchaient à acquérir 30% du capital de Talgo. Cette opération, jugée stratégique pour le gouvernement d'Imanol Pradales, est désormais compliquée par les incertitudes juridiques entourant Jainaga.

Le lehendakari Pradales a appris par les médias que Jainaga devra se présenter devant l'Audiencia Nacional le 12 novembre. Il devra justifier la vente de l'acier entre août 2024 et juillet 2025. Pendant cette période, le PNV a mobilisé tous ses ressources politiques et économiques pour que le fonds Trilantic cède sa part de 29,7% aux institutions basques.

Les Démarches Politiques

Le 14 février, Jainaga a posé avec des conseillers du Gouvernement basque et des représentants des fondations BBK et Vital pour annoncer un accord d'achat. Ce dernier prévoyait l'acquisition de 30% de Trilantic pour environ 185 millions d'euros. Cette euphorie a rapidement gagné les responsables politiques basques, avec des promesses de retour de Talgo en Euskadi.

Cependant, huit mois plus tard, aucune date n'est fixée pour cette acquisition, qui a vu son coût augmenter. Le Gouvernement espagnol a dû intervenir via la SEPI pour garantir le financement de Talgo, que les banques ont refusé d'étendre.

Engagements Financiers

Jainaga, par l'intermédiaire de l'acierie Sidenor, s'est engagé à investir 45 millions d'euros. Le reste des fonds provient des institutions, des fondations bancaires et de Kutxabank, toutes sous contrôle du PNV. En plus, le consortium basque apporte 75 millions d'euros en prêts participatifs, auxquels s'ajoutent 75 millions de la SEPI.

Ce soutien financier représente un énorme effort d'investissement public autour de Jainaga. Ce dernier a précédemment dirigé Sidenor, une entreprise qu'il a contribué à revitaliser lors de crises passées.

Conséquences pour l'Avenir de Talgo

La situation actuelle a mis en lumière l'expérience de Jainaga, qui a été sollicitée par le PNV pour proposer une alternative à Talgo. Suite au veto du président Sánchez concernant l'entreprise hongroise Magyar Wagon, Jainaga est devenu un acteur clé. Cependant, son éventuelle imputation dans cette affaire ouvre la porte à d'autres entrepreneurs pour prendre les rênes de Talgo.

Les spéculations vont bon train sur qui pourrait succéder à Jainaga dans ce rôle crucial pour le renouveau de Talgo. La classe politique basque doit maintenant naviguer dans cette situation complexe, avec des enjeux économiques et industriels considérables.

Conclusion

En somme, l'affaire Jainaga soulève de nombreuses questions sur l'avenir de Talgo et sur les implications politiques en Euskadi. Alors que la situation se développe, il est essentiel de suivre de près les évolutions judiciaires et les décisions des acteurs politiques. La revitalisation de Talgo dépendra des choix qui seront faits dans les mois à venir.

Publié le : 25 octobre 2025
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