L'homme anti-Brexit acquitté pour ses manifestations bruyantes

Acquittement de l'activiste anti-Brexit

Un activiste anti-Brexit a été acquitté d'une infraction après avoir joué de la musique sur des haut-parleurs lors d'une manifestation devant le Parlement à Londres. Steve Bray, âgé de 56 ans, a été jugé pour cet incident survenu sur Parliament Square, juste avant que l'ancien Premier ministre Rishi Sunak ne soit interrogé par les députés le 20 mars de l'année dernière.

Bray, surnommé "Stop Brexit man", a nié l'accusation, affirmant que jouer de la musique faisait partie de son droit fondamental à manifester. Lundi, il a été déclaré non coupable de ne pas avoir respecté un ordre de la police, lors d'une audience au tribunal de Westminster.

Déclarations du juge

Le juge adjoint Anthony Woodcock a déclaré que Bray avait admis être "anti-Tory", selon ses propres mots. Il a ajouté que Bray croyait que son message était important et nécessitait un volume élevé pour être entendu de Parliament Street au Palais de Westminster.

Originaire de Port Talbot, au sud du Pays de Galles, Bray a reçu un soutien de la part du public qui l'a félicité après le verdict. Bray est connu pour jouer de la musique forte lors de manifestations à Westminster, y compris la chanson "Things Can Only Get Better" de D:Ream.

Les événements du 20 mars

Le 20 mars, la police a approché Bray vers 11h20, quelques minutes avant l'arrivée de Sunak pour les questions au Premier ministre. Bray jouait des versions modifiées des thèmes des Muppets et de Darth Vader. Selon lui, ces chansons étaient utilisées pour accueillir le Premier ministre, car il est apparemment un fan de Star Wars.

Les agents lui ont remis une carte et un avis l'informant qu'il était interdit de jouer de la musique dans la zone contrôlée en vertu d'un règlement. Le tribunal a entendu que la musique avait repris par intermittence et qu'après 12h33, les agents avaient saisi les haut-parleurs.

Accusations et défense

Bray a été accusé de ne pas avoir respecté une directive donnée en vertu de la Loi sur la réforme de la police et la responsabilité sociale de 2011, concernant les activités interdites à Parliament Square. Lors de son procès, Bray a déclaré que la carte fournie par la police était incorrecte.

Des images capturées par des caméras portées sur le corps ont montré Bray, portant un chapeau haut de forme jaune et bleu, répétant aux policiers qu'ils avaient la mauvaise carte. Il a insisté sur le fait que les agents pouvaient le vérifier auprès d'un supérieur.

Impact sur le voisinage

Plusieurs témoins ont décrit l'impact négatif de la musique de Bray, entendue jusqu'au sixième étage des bâtiments voisins. Après avoir entendu ces témoignages, Bray a présenté des excuses lors d'une audience antérieure au tribunal.

Conclusion

En conclusion, l'acquittement de Steve Bray souligne les tensions autour des droits de manifestation et des règles de la police. Son cas met en lumière le débat sur la liberté d'expression et les limites imposées lors des manifestations. Bray continue de défendre son droit à s'exprimer, tout en reconnaissant l'impact de ses actions sur son environnement.