Les actifs des dirigeants politiques du Canada, notamment ceux de Mark Carney, leader libéral, sont au cœur de l'actualité électorale. Ce scrutin est marqué par des enjeux tels que la souveraineté du Canada et le coût de la vie. Cependant, les règles de divulgation des actifs varient considérablement entre les dirigeants des partis fédéraux.
Mark Carney a déclaré avoir placé tous ses actifs négociables dans un trust aveugle, ce qui signifie qu'il n'aura aucun contrôle sur ceux-ci. Il a également mentionné l'existence d'un écran de conflit d'intérêts pour éviter toute implication dans des décisions liées à Brookfield Asset Management ou Stripe, où il a siégé au conseil d'administration.
Le bureau du commissaire à l'éthique n'a pas encore publié la divulgation financière de Carney. Selon le rapport 10-K de Brookfield, il avait des options d'achat d'actions non exercées totalisant 6,8 millions de dollars US. Toutefois, la valeur de ces options a diminué, ce qui pourrait réduire leur valeur actuelle à environ 4,8 millions de dollars US.
Les règles de divulgation financière varient selon les postes. Les premiers ministres et les ministres doivent se conformer à la Loi sur les conflits d'intérêts, interdisant la possession d'actifs contrôlés. Ces actifs peuvent être affectés par des décisions gouvernementales. Les députés d'opposition, quant à eux, sont soumis à un code de conduite différent.
Les députés doivent déclarer publiquement leurs actifs dans un registre public, tandis que les dirigeants de partis non parlementaires, comme Jonathan Pedneault ou Maxime Bernier, ne sont pas tenus de faire de telles divulgations.
Pierre Poilievre, leader conservateur, a récemment vendu ses fonds internationaux pour investir dans des actifs canadiens. Son rapport de divulgation montre des investissements dans plusieurs fonds négociés en bourse. Malgré ses critiques, l'un de ses investissements majeurs est Brookfield Corporation, qui figure dans l'ETF Vanguard FTSE Canada.
Jagmeet Singh, leader du Nouveau Parti démocratique, ne possède pas d'actifs négociables. Il possède une maison à Brampton, et sa femme a une propriété à Burnaby. Yves-François Blanchet, leader du Bloc Québécois, détient une entreprise inactive et a une dette envers Revenu Québec, sans actifs négociables déclarés.
La transparence est essentielle pour les dirigeants politiques. Elizabeth May, co-dirigeante du Parti vert, a souligné l'importance d'une divulgation complète des investissements. Elle est garante pour l'hypothèque d'une propriété de son mari, ce qui montre l'importance de la transparence dans les décisions politiques.
Les dirigeants doivent être vigilants concernant les conflits d'intérêts potentiels qui pourraient découler de leurs investissements. La confiance du public dépend de leur capacité à gérer leurs affaires personnelles de manière éthique et transparente.
Les actifs des dirigeants politiques canadiens et les règles de divulgation qui les entourent sont cruciaux pour la confiance du public. Alors que Mark Carney et d'autres leaders font face à des exigences variées, la transparence et l'éthique restent des préoccupations majeures. Les électeurs doivent être informés des implications de ces règles sur leur prise de décision.