Depuis le rachat de Twitter par Elon Musk en fin 2022, des changements majeurs ont eu lieu. La plateforme, désormais appelée X, a abandonné sa politique de modération des contenus. Cette décision soulève de nombreuses questions sur la liberté d'expression et la régulation des réseaux sociaux.
Le réseau social X a récemment intenté une action en justice contre l'État de New York. La plainte vise à contester une loi régulant les contenus des plateformes. Selon X, cette loi porte atteinte au Premier amendement de la Constitution américaine.
Dans sa plainte déposée auprès du tribunal fédéral de New York, X Corp affirme que la loi, promulguée fin 2024, oblige les entreprises à révéler des informations sensibles. Cela concerne la manière dont elles modèrent les discours de haine et la désinformation.
X dénonce que l'État tente de susciter une controverse publique sur la modération des contenus. Cela mettrait une pression indue sur les entreprises pour qu'elles restreignent certains contenus protégés par la Constitution. L'entreprise souligne que ce n'est pas un rôle que le gouvernement devrait jouer.
La plainte évoque également une lettre de deux législateurs locaux, affirmant que X et Elon Musk ont un bilan inquiétant en matière de modération. Ils estiment que cela menace les fondements de la démocratie.
Les législateurs soutiennent que le refus d'Elon Musk de divulguer des informations prouve la nécessité de cette loi. Ils estiment que la transparence est essentielle pour maintenir la confiance du public dans les réseaux sociaux. X conteste cette vision, arguant que la régulation pourrait nuire à la liberté d'expression.
En septembre dernier, X avait déjà contesté une loi californienne similaire. Une cour d'appel fédérale avait partiellement bloqué son application, invoquant la défense de la liberté d'expression. La Californie a même convenu de ne pas appliquer certaines exigences de divulgation.
Les actions d'Elon Musk et les implications de la loi de New York soulèvent des questions cruciales sur la modération des contenus et la liberté d'expression. Alors que X continue de défendre ses positions, le débat sur la régulation des réseaux sociaux reste plus pertinent que jamais. L'avenir de la communication en ligne dépendra de l'équilibre entre la liberté d'expression et la nécessité de réguler.