Le futur de Finetwork demeure incertain. Récemment, la société a déclaré un préconcours de créanciers afin de renégocier sa dette. Toutefois, la direction a reçu un coup de pouce en remportant une dispute judiciaire contre un ancien actionnaire. Ce conflit a débuté il y a presque cinq ans.
La querelle a commencé en octobre 2020 lorsque les autres partenaires de Finetwork, dirigée par Pascual Pérez, ont entamé des négociations avec José Domingo Martínez. Ce dernier, alors administrateur unique, a posé trois conditions pour quitter la société. Il demandait une indemnité pour ses locaux, un salaire net de 3.750 euros jusqu'à sa retraite, et le transfert de ses parts à sa société familiale.
Quatre mois plus tard, plus de 80 % des actionnaires ont annulé cet accord, qui aurait rapporté plus de 400.000 euros à Martínez. En novembre de la même année, Finetwork a même bloqué l'adresse e-mail de ce dernier, qui a alors porté plainte auprès de l'Audience Provinciale d'Alicante.
La cour a récemment rejeté l'appel de Martínez, le juge ayant constaté plusieurs comportements déloyaux de sa part. Selon le jugement, il avait caché la création d’une société patrimoniale offrant des services de télécommunications, ce qui violait les accords de non-concurrence.
De plus, moins d'un mois après la signature de l'accord, l'ancien administrateur a vendu 5 % de sa société pour 400.000 euros à une entreprise de capital-risque, ce qui a été considéré comme un acte de mauvaise foi.
La décision des actionnaires était motivée par le fait que Martínez n'avait pas informé ses partenaires de ses activités concurrentielles. Le juge a également souligné que ce dernier avait commis des actes nuisibles pour l'intérêt social de Finetwork.
En conséquence, le juge a condamné Martínez à des frais judiciaires. La situation de Finetwork est d'autant plus délicate, car Vodafone a intensifié la pression sur la société en dénonçant sa dette importante liée à l'utilisation de son réseau.
Actuellement, Finetwork a trois mois pour négocier un nouveau financement ou un remboursement de sa dette. À défaut, Vodafone pourrait recapitaliser la société pour acquérir sa clientèle, qui dépasse un million de lignes.
Malgré ces défis, Finetwork continue d'opérer normalement et a récemment lancé de nouvelles offres, y compris un forfait avec données illimitées à partir de dix euros.
En résumé, le futur de Finetwork est incertain en raison des conflits internes et de la pression externe. La société doit naviguer dans un environnement complexe pour assurer sa survie et sa croissance.