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Des activistes pro-palestiniens accusés de harcèlement d'un député voient leurs condamnations annulées

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Annulation des condamnations pour harcèlement d'activistes pro-palestiniens

Deux activistes pro-palestiniens, Ayeshah Behit et Hida Ahmed, ont vu leurs condamnations pour harcèlement annulées. Ces deux femmes avaient été reconnues coupables d'avoir harcelé Alex Davies-Jones, députée du Parti travailliste, en juin dernier. Elles avaient reçu une décharge conditionnelle et des amendes.

Leur appel a été jugé par la cour de Cardiff, où elles ont soutenu que leurs actions relevaient de leur droit à la liberté d'expression. Le juge Tracey Lloyd-Clarke a estimé que les poursuites étaient inutiles et a permis aux deux femmes de contester leurs condamnations.

Contexte de l'incident

Lors d'un événement de campagne pour les élections générales de juin 2024, Ms Davies-Jones a rencontré Ms Behit et Ms Ahmed qui distribuaient des tracts. Ces derniers affirmaient qu'elle était une « partisane de ce génocide », en référence à la guerre à Gaza. La députée a tenté de désamorcer la situation en discutant avec elles.

Elle a précisé qu'elle n'avait pas abstenu de voter sur une résolution de cessez-le-feu, car elle était à l'étranger. La conversation s'est intensifiée, devenant « plus agressive » et « confrontationnelle », ce qui a conduit Ms Davies-Jones à mettre fin à l'échange.

Réactions et conséquences

Un enregistrement vidéo de l'interaction a été diffusé, montrant des cris tels que « Alex Davies-Jones, tu soutiens le génocide » et des questions sur les enfants victimes du conflit. Ms Davies-Jones a déclaré s'être sentie « effrayée » et « menacée », se réfugiant dans un bâtiment universitaire pour échapper à la situation.

Elle a également mentionné avoir cessé sa campagne, consciente des dangers auxquels d'autres députés ont été confrontés, comme Jo Cox, assassinée en 2016. Les abus sur les réseaux sociaux ont continué, exacerbés par la vidéo de l'incident.

Décision de la cour

Au cours de l'appel de trois jours, l'avocate Francesca Cociani a fait valoir que Ms Davies-Jones était ciblée en tant que figure politique, et non en tant qu'individu. Elle a souligné que les actions des accusées étaient liées à des politiques du Parti travailliste et se déroulaient dans un contexte public.

Le tribunal a noté que des mesures moins intrusives, comme un avertissement de la police, n'avaient pas été envisagées avant de procéder aux poursuites. Le juge a affirmé qu'il n'y avait aucune vérité dans les accusations portées contre Ms Davies-Jones.

Implications de l'annulation

Le juge Lloyd-Clarke a déclaré que Ms Behit et Ms Ahmed avaient mené une campagne planifiée visant à nuire aux perspectives électorales de Ms Davies-Jones. Cependant, l'absence de poursuites préalables a été notée comme un manquement.

La décision a été saluée par Ms Cociani comme un « grand jour pour la justice et le bon sens ». Elle a affirmé que ses clientes exerçaient leur liberté d'expression dans un cadre démocratique, et leur arrestation était une atteinte à ces droits fondamentaux.

Conclusion

Cette affaire met en lumière les tensions autour de la liberté d'expression et des discours politiques. L'annulation des condamnations de Ms Behit et Ms Ahmed soulève des questions sur la manière dont les voix dissidentes sont traitées dans le cadre du débat public, surtout en période électorale.

Publié le : 20 novembre 2025
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