Agent de police accusé d'avoir partagé des images de vidéosurveillance de la bagarre à l'aéroport de Manchester

Accusation d'un agent de police

Un agent de police fait face à une enquête criminelle pour avoir prétendument partagé des images de vidéosurveillance d'une violence survenue à l'aéroport de Manchester. Cet incident a eu lieu en juillet 2024 et a impliqué des affrontements entre des agents et deux hommes.

Des images de cette bagarre ont été largement diffusées sur les réseaux sociaux. La semaine dernière, Mohammed Fahir Amaaz a été reconnu coupable au tribunal de Liverpool d'avoir agressé deux policières. L'Independent Office for Police Conduct (IOPC) a confirmé qu'un agent de la police de Greater Manchester était sous enquête.

Enquête en cours

L'IOPC a indiqué qu'une enquête se poursuivait et qu'elle chercherait à obtenir le témoignage de l'agent concerné "en temps voulu". Une porte-parole a précisé qu'une enquête indépendante avait été lancée suite à un renvoi de la police en septembre 2024, après des préoccupations concernant la source d'une vidéo transmise aux médias.

Elle a également mentionné que l'agent avait été informé de l'enquête pour corruption ou exercice inapproprié de ses pouvoirs policiers, ainsi que pour l'obtention illégale de données personnelles.

Accusations supplémentaires

En plus des accusations liées à la vidéo, l'agent sera interrogé sur deux infractions en vertu de la Computer Misuse Act de 1990, la mauvaise conduite en fonction publique et l'entrave à la justice. Ces accusations s'ajoutent à celles déjà portées contre Mohammed Amaaz, qui a été reconnu coupable d'agression.

Après un procès de trois semaines, Amaaz a été déclaré coupable d'avoir agressé la policière Lydia Ward, causant des dommages corporels, ainsi que d'avoir attaqué l'agente d'urgence Ellie Cook.

Procès et verdicts

Le jury a deliberé pendant 10 heures sans parvenir à un verdict concernant les allégations selon lesquelles Amaaz et son frère, Muhammad Amaad, auraient agressé le policier Zachary Marsden, causant également des dommages corporels. Un nouveau procès pour ces accusations est prévu pour avril 2026.

Conclusion

Cette affaire soulève des questions importantes sur la conduite des agents de police et la gestion des informations sensibles. L'enquête de l'IOPC est cruciale pour garantir la transparence et la responsabilité au sein des forces de l'ordre. Les résultats du prochain procès pourraient avoir des répercussions significatives sur le personnel impliqué.