Un rapport a révélé que le directeur général de l'aéroport d'Heathrow, Thomas Woldbye, était endormi pendant la fermeture de l'aéroport due à une panne de courant. Les tentatives pour l'informer ont échoué car son téléphone était en mode silencieux. Cette situation a soulevé des questions sur la gestion de la crise.
Le 21 mars, l'aéroport a suspendu ses opérations à cause d'un incendie dans une sous-station électrique voisine. Aucun vol n'a pu décoller jusqu'à 18h00 GMT, affectant ainsi près de 270 000 passagers. Lord Deighton, président de Heathrow, a décrit les circonstances comme sans précédent.
Une enquête a été commandée pour comprendre les événements. Celle-ci a été dirigée par Ruth Kelly, ancienne ministre des Transports. Le rapport a établi que M. Woldbye n'était pas impliqué dans la décision de suspendre les opérations, prise par le directeur des opérations, Javier Echave.
Le rapport a indiqué que M. Woldbye a pris connaissance de l'incident vers 06h45 le 21 mars. Il a exprimé des regrets profonds de ne pas avoir été joignable pendant la nuit. L'enquête a recommandé à Heathrow d'envisager un second moyen de contact pour alerter les personnes clés en cas d'incidents critiques.
Malgré la gravité de la situation, le rapport a conclu que la réponse de l'aéroport avait été efficace. Les décisions prises étaient appropriées pour assurer la sécurité des passagers. Kelly a noté que, bien que la perturbation ait été significative, d'autres choix n'auraient pas changé l'issue.
Les auteurs du rapport ont examiné la préparation de l'aéroport face à une telle crise. Ils ont constaté que les plans de contingence en place avaient globalement bien fonctionné. Heathrow avait évalué sa fourniture d'électricité comme résiliente, avec plusieurs connexions au réseau national.
Cependant, l'enquête a noté que l'aéroport avait considéré cet incident comme un événement de faible probabilité. Lord Deighton a salué le rapport pour ses recommandations claires, que l'équipe de direction mettra en œuvre.
La fermeture de l'aéroport a coûté des millions de livres aux compagnies aériennes et a laissé des centaines de milliers de passagers stranded. Un rapport intermédiaire du National Energy System Operator (Neso) a déclaré que la cause de l'incendie de la sous-station restait inconnue. La direction d'Heathrow a été critiquée pour sa décision de fermer l'aéroport.
Il a été souligné que l'électricité avait été rétablie sept heures avant la reprise des vols. Le rapport complet de Neso est attendu d'ici la fin juin, ce qui pourrait apporter plus de clarté sur l'incident.
La situation à Heathrow met en lumière des failles dans la gestion de crise et la communication. Les recommandations du rapport pourraient aider à éviter de tels incidents à l'avenir. Les passagers et les compagnies aériennes espèrent que des mesures seront prises pour renforcer la sécurité et la fiabilité des opérations aéroportuaires.