Gérald Darmanin a affirmé que le Premier ministre François Bayrou « à ma connaissance ne savait rien » concernant les violences physiques et sexuelles à Notre-Dame-de-Bétharram. Cette déclaration a été faite lors d'une intervention sur France Inter.
Le ministre de la Justice a précisé que les instructions judiciaires avaient débuté en 1998, période à laquelle François Bayrou ne faisait plus partie du gouvernement. Il a insisté sur le fait qu'il croit le Premier ministre lorsqu'il déclare n'avoir eu aucune connaissance des événements.
L'affaire de Bétharram concerne des accusations de violences au sein de l'établissement. François Bayrou est soupçonné d'avoir intervenu dans l'enquête concernant le père Carricart, ancien directeur de l'institution. Cependant, il a nié toute implication dans les enquêtes judiciaires.
Darmanin a également mis en lumière que certains partis politiques, notamment La France insoumise, utilisent cette affaire à des fins politiques, ce qui selon lui, nuit à la mémoire des victimes.
François Bayrou a fermement nié avoir eu connaissance des violences sexuelles lorsqu'il était ministre de l'Éducation nationale dans les années 1990. Il a déclaré n'être « jamais » intervenu dans cette affaire, ni directement ni indirectement.
Cette position vise à clarifier son rôle et à contrer les accusations qui circulent à son encontre. Bayrou a exprimé son désir de ne pas être mêlé à des manœuvres politiques opportunistes.
Les déclarations de Darmanin soulèvent des questions sur l'impact politique de cette affaire. Il a averti contre le risque de créer une instabilité politique en utilisant les victimes comme un moyen de pression.
Il est essentiel de traiter cette affaire avec prudence, en évitant de transformer le drame des victimes en un procès politique.
En somme, les déclarations de Gérald Darmanin sur François Bayrou soulignent une volonté de clarifier les faits entourant l'affaire de Bétharram. Le ministre de la Justice a insisté sur l'importance de ne pas politiser cette tragédie, respectant ainsi la mémoire des victimes tout en défendant le Premier ministre.