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Un agent noir de la GRC affirme avoir été rétrogradé après avoir soulevé des inquiétudes concernant un cours de formation

Publié le : 10 mars 2025

Conflit sur les droits de propriété intellectuelle au sein de la GRC

Un sergent d'état-major africain-novascotien de la GRC, Craig Smith, affirme avoir été rétrogradé après avoir exprimé des préoccupations concernant les droits de propriété intellectuelle liés à des ateliers qu'il a créés. Ces ateliers anti-racisme étaient destinés à sensibiliser et à former les membres de la GRC.

Smith, qui a près de trente ans de service, a été décrit comme un moteur essentiel du programme "African Canadian Experience". Cependant, un conflit a éclaté entre lui et son employeur concernant la propriété du matériel utilisé dans ces ateliers.

Développement des ateliers anti-racisme

Depuis environ une décennie, Smith a développé diverses versions de ce qui est maintenant connu sous le nom d'atelier "African Canadian Experience". En 2006, il a publié un livre qui a servi de base à la première version de cet atelier. Il a demandé un congé pour écrire ce livre, qui a été intégré dans le contenu des ateliers.

En 2008, des incidents de harcèlement impliquant des policiers hors service ont conduit à des recommandations pour améliorer les relations de la GRC avec les résidents noirs. Smith a conçu et présenté l'atelier "African Nova Scotian Experience", qui a été élargi en 2017 pour devenir l'atelier formel "African Canadian Experience".

Problèmes de reconnaissance et de rémunération

Smith soutient qu'il a été écarté simplement parce qu'il a demandé à être compensé pour son travail intellectuel. Il a exprimé son mécontentement face à la décision de la GRC d'utiliser son matériel sans son accord. Selon lui, c'est injuste que son travail soit exploité sans reconnaissance.

Il a déclaré que la popularité croissante de l'atelier, qui a attiré l'attention nationale, a conduit le gouvernement fédéral à vouloir le rendre accessible à d'autres corps policiers. Smith a souligné que son matériel a été retiré du cours actuel, qui a été réduit à trois jours depuis son départ.

Réactions de la GRC et implications

La GRC a refusé de commenter la situation de Smith, invoquant des raisons de confidentialité personnelle. L'assistant commissaire Dennis Daley a reconnu les préoccupations de Smith, mais a indiqué qu'il ne pouvait pas discuter de l'affaire. Il a réaffirmé son engagement envers le cours "African Canadian Experience".

Smith a critiqué la GRC pour ses actions, affirmant qu'il est contradictoire pour une institution cherchant à lutter contre le racisme systémique de faire ce qu'elle a fait. Il a exprimé sa frustration face à la manière dont son travail a été traité.

Conclusion

Le conflit entre Craig Smith et la GRC soulève des questions importantes sur la propriété intellectuelle et la reconnaissance au sein des institutions publiques. Les préoccupations de Smith mettent en lumière des enjeux plus larges concernant le traitement des employés et la lutte contre le racisme au sein des forces de l'ordre. La situation reste à suivre de près.

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