Le collège-lycée Notre-Dame de Bétharram, situé près de Pau, fait l'objet d'une enquête judiciaire concernant des agressions sexuelles. Cette enquête, qui dure depuis un an, a été déclenchée suite à une centaine de plaintes pour violences, agressions sexuelles et viols survenus entre les années 1970 et 1990.
François Bayrou, le Premier ministre, a affirmé n'avoir jamais été informé des faits reprochés à cet établissement, malgré les accusations qui circulent depuis des décennies. Il a annoncé son intention de déposer une plainte en diffamation suite aux allégations portées contre lui.
Lors d'une séance à l'Assemblée nationale, le député Paul Vannier a interrogé le Premier ministre sur la protection des élèves de l’école. Il a souligné l'absence de mesures pour protéger les victimes de violences pédocriminelles.
Bayrou a répondu en indiquant qu'il n'avait pas connaissance des accusations avant la fin des années 1990. Il a également mentionné que, lorsqu'une première plainte a été déposée en décembre 1997, il n'était plus ministre de l'Éducation nationale.
Des témoins ont affirmé que le Premier ministre avait été informé des agressions sexuelles en cours dans l'établissement. En effet, des plaintes avaient déjà été déposées en 1996 pour des violences physiques commises par un surveillant, qui a été condamné par la suite.
En 1998, un ancien directeur de l'institution a également été mis en examen pour viol. Malgré cela, Bayrou a maintenu qu'il n'avait jamais été averti de tels actes.
François Bayrou a exprimé sa sympathie pour les victimes, mais a insisté sur le fait qu'il n'était pas au courant des abus. Il a également déclaré que tout ce qui a été dit à son sujet est faux et qu'il ne tolérera pas les accusations infondées.
Il a souligné que les responsabilités politiques entraînent souvent des scandales inventés, et que la réponse à ces accusations est souvent perçue comme une admission de culpabilité.
La situation au collège-lycée Notre-Dame de Bétharram soulève des questions cruciales sur la protection des élèves et la responsabilité des institutions. Les déclarations de François Bayrou mettent en lumière un débat complexe sur la transparence et la responsabilité au sein des établissements éducatifs. L'enquête en cours pourrait apporter des réponses essentielles sur ces tragiques événements.