Il faut être vraiment intelligent pour être agriculteur.

Une nouvelle génération de fermiers

Bridgette Baker, âgée de 24 ans, est la cinquième génération de sa famille à travailler sur Windmill Farm près de Yeovil. Elle cultive des terres en pente douce avec son père et son grand-père. Bien que certains de ses amis pensent qu'elle est folle de rester dans ce métier, elle est déterminée à poursuivre cette voie.

Leur ferme est dédiée à l'élevage de bovins et à la culture de céréales, avec quelques agneaux et cochons pour leur entreprise de viande. Malgré les frustrations de nombreux agriculteurs concernant les règles fiscales sur les successions, Bridgette voit un avenir prometteur dans l'agriculture.

Les défis de l'agriculture moderne

Bridgette souligne que l'industrie agricole offre de nombreuses opportunités, mais elle n'est pas toujours perçue comme une voie viable par les jeunes. "À l'école, nous n'étions pas encouragés à entrer dans l'agriculture", a-t-elle déclaré. Pourtant, elle estime que c'est un métier complexe qui nécessite une grande intelligence.

Elle a commencé à s'occuper des veaux à l'âge de 15 ans et a rapidement découvert sa passion pour l'agriculture. Aujourd'hui, elle commence ses journées en nourrissant les animaux, y compris quatre cochons de race rare.

Les implications des changements fiscaux

Bridgette est préoccupée par les changements annoncés concernant la taxe sur les successions. À partir d'avril 2026, une taxe de 20 % sera appliquée sur les actifs agricoles d'une valeur supérieure à 1 million de livres sterling. Cela pourrait affecter gravement les exploitations familiales comme la sienne.

Elle explique que cette situation les oblige à économiser pour payer cette taxe, ce qui limite leur capacité à investir dans l'avenir de la ferme. "Nous devons planifier ce paiement, ce qui est décevant", a-t-elle ajouté.

Les impacts sur l'économie locale

Bridgette craint que la nécessité de vendre des exploitations familiales n'affecte l'économie rurale. "Nous dépendons de nombreuses entreprises locales, comme les vétérinaires et les fournisseurs de nourriture", a-t-elle déclaré. Moins de fermes familiales pourrait également entraîner une hausse des prix des aliments pour les consommateurs.

Elle a également exprimé son inquiétude quant à la fermeture d'un programme de financement environnemental, qui était essentiel pour de nombreux agriculteurs. "Cela a fermé la porte à ceux qui se préparaient à postuler", a-t-elle dit.

Engagement envers l'avenir

Malgré les défis, Bridgette reste passionnée par son travail. Elle a appris beaucoup grâce à ses animaux, en particulier avec sa truie, Dotty, qui attend sa troisième portée. "Elle m'a appris à élever des cochons", a-t-elle partagé, soulignant l'importance de l'expérience dans ce métier.

Elle espère que, malgré les obstacles, elle pourra continuer à faire prospérer la ferme tout en explorant d'autres opportunités, comme le journalisme agricole. "Il faut toujours un plan B en agriculture", a-t-elle conclu.

Conclusion

Bridgette Baker incarne la nouvelle génération d'agriculteurs, déterminée à surmonter les défis de l'industrie. Son histoire met en lumière l'importance de soutenir les fermes familiales, qui jouent un rôle crucial dans l'économie locale. Avec passion et engagement, elle espère bâtir un avenir durable pour sa ferme et sa communauté.