Une vidéo montre des foules à Gaza escaladant une clôture pour accéder à une zone d'aide. Des centaines de Palestiniens grimpent sur un grand tas de terre, certains franchissant une clôture métallique, pour entrer dans un site d'aide géré par la Gaza Humanitarian Foundation (GHF).
Dans la vidéo, les Palestiniens attendent derrière une clôture. Soudain, une voix off avec un accent américain donne des instructions. Les gens commencent alors à entrer dans le site, se précipitant vers ce qui est supposé être de l'aide.
BBC Verify a géolocalisé la vidéo au site de distribution SDS1, à l'ouest de Rafah. Il est rapporté qu'elle a été filmée mardi. La GHF est un groupe controversé soutenu par les États-Unis et Israël, cherchant à contourner l'ONU comme principal fournisseur d'aide.
Les Nations Unies et d'autres groupes d'aide refusent de coopérer avec ce nouveau système. Ils affirment qu'il contrevient aux principes humanitaires de neutralité, d'impartialité et d'indépendance. La GHF a été contactée pour un commentaire, mais aucune réponse n'a été fournie.
La vidéo a été partagée par Alon Lee-Green, un activiste israélien anti-guerre. Il a déclaré l'avoir obtenue d'un employé de "l'entreprise américaine à Gaza". L'identité de cette entreprise n'est pas claire, qu'il s'agisse de la GHF ou d'un sous-traitant de sécurité.
Green a décrit la scène comme apocalyptique dans un post sur X. "Ce n'est pas un film catastrophe, mais l'enfer que nous avons créé à Gaza", a-t-il écrit. "Voici à quoi ressemblent des gens affamés, se précipitant pour de la nourriture tout en risquant leur vie."
Il a souligné que cela illustre la déshumanisation de millions de personnes. Ces images frappantes mettent en lumière la crise humanitaire qui se déroule dans la région.
La situation à Gaza est de plus en plus critique, comme le montre cette vidéo. Les efforts pour apporter de l'aide sont compliqués par des tensions politiques et des controverses autour de la GHF. Il est essentiel de suivre l'évolution de cette situation pour comprendre l'impact sur les populations locales.