Il est désormais possible de continuer à percevoir des allocations chômage tout en commençant un nouveau travail sans craindre de perdre cette aide. Le Service Public de l'Emploi (SEPE) a introduit un complément d'aide à l'emploi pour faciliter cette transition.
Ce complément a été créé grâce au Real Decreto-ley 2/2024, du 21 mai, et vise à éviter que les demandeurs d'emploi refusent des offres de travail par crainte de perdre leurs prestations. Il permet de travailler à temps partiel ou complet tout en recevant un soutien financier.
Avec ce complément, il est possible de recevoir jusqu'à 480 euros par mois. Cependant, il est important de noter que ce montant sera progressivement réduit avec le temps.
Pour bénéficier de ce complément, plusieurs conditions doivent être remplies. Tout d'abord, il faut être en train de percevoir une prestation contributive pour chômage.
Ensuite, il est nécessaire d'avoir reçu cette prestation pendant au moins 9 mois et que la durée initialement reconnue dépasse les 12 mois. Il faut également signer un contrat de travail, qu'il soit à temps partiel ou complet.
Le salaire brut mensuel du nouvel emploi ne doit pas dépasser 375% de l'IPREM, fixé à 600 euros en 2025. Cela signifie qu'un salaire de 2.250 euros rendrait le nouvel emploi incompatible avec la prestation.
La durée du complément dépend du mois de prestation où la compatibilité est demandée. Si la demande est faite au dixième mois, la durée sera de 30 jours. Pour le onzième mois, elle sera de 60 jours, et pour le douzième mois, de 90 jours.
À partir du treizième mois, la durée sera de 180 jours. De plus, le montant reçu variera entre 90 et 480 euros, en fonction de la durée de travail convenue au début de la compatibilité.
En somme, le complément d'aide à l'emploi représente une opportunité précieuse pour ceux qui cherchent à réintégrer le marché du travail sans craindre de perdre leurs droits. En respectant les conditions établies, il est possible de bénéficier d'un soutien tout en travaillant.