Le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriï Iermak, et le ministre des Affaires étrangères, Andriy Sybiga, ont mené des discussions avec les États-Unis à Jeddah, en Arabie Saoudite. Ces pourparlers, qui ont duré plus de huit heures, ont été qualifiés de très constructifs par les deux parties.
Les discussions ont marqué un tournant, passant de la question de la fin de la guerre à celle de comment elle pourrait se terminer. Le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz, a exprimé son optimisme en soulignant cette évolution.
Les négociateurs ukrainiens ont présenté une proposition de trêve de 30 jours, qui pourrait être prolongée par un accord mutuel. Cette offre a été accueillie favorablement par Kiev, qui se dit prête à un cessez-le-feu immédiat. Toutefois, cette trêve dépend de l'acceptation par la Russie.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a réaffirmé sur les réseaux sociaux que l'Ukraine est prête pour la paix. Cependant, il a insisté sur le fait que la Russie doit montrer sa volonté de mettre fin à la guerre.
La réaction de Moscou a été prudente. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que c'était à l'Ukraine de prouver sa volonté de paix. Cette déclaration souligne la tension persistante entre les deux pays, alors que les États-Unis tentent de convaincre le Kremlin d'accepter la trêve.
Pour sa part, le président américain a annoncé qu'il allait s'entretenir avec Vladimir Poutine pour discuter de cette situation. La pression est donc forte sur la Russie pour qu'elle réponde à cette proposition.
En échange de l'acceptation de la trêve, les États-Unis ont proposé de lever certaines restrictions. Ils ont promis de reprendre l'aide à la sécurité de l'Ukraine et de relancer l'échange de renseignements. Cette initiative vise à renforcer la position de l'Ukraine dans les négociations.
Les deux parties ont également convenu de finaliser un accord sur les minerais ukrainiens rapidement. Cela pourrait avoir des implications significatives pour l'économie ukrainienne et la sécurité régionale.
Les dirigeants mondiaux, y compris le Premier ministre britannique et la présidente de la Commission européenne, ont salué les avancées des discussions. Ils ont appelé la Russie à accepter un cessez-le-feu, soulignant que la balle est désormais dans son camp.
Emmanuel Macron a également exprimé son soutien, notant que les discussions entre les États-Unis et l'Ukraine représentent une avancée significative. Cette dynamique pourrait influencer les décisions futures des acteurs impliqués dans le conflit.
Les négociations à Jeddah marquent une étape importante dans le conflit ukrainien. Avec une proposition de cessez-le-feu et des échanges constructifs, l'espoir d'une résolution pacifique semble plus palpable. Cependant, la réaction de la Russie sera déterminante pour l'avenir des discussions.