Alberto Núñez Feijóo, président du PP, rejette la guerre commerciale lancée par Donald Trump. Ce conflit va s'intensifier, aujourd'hui étant le jour choisi par le président américain pour annoncer un "big bang" de tarifs douaniers à l'égard de l'UE. L'objectif est de réduire son déficit commercial avec les Vingt-Sept.
Feijóo estime que l'Union Européenne doit répondre avec fermeté. "Aujourd'hui est un jour de préoccupation, pas de libération", a-t-il déclaré. Il a ajouté que si les États-Unis rompent le traité de libre commerce et imposent des tarifs sur les produits européens, une réaction proportionnelle est nécessaire.
Il a insisté sur le fait que si les États-Unis continuent d'attaquer les produits européens avec des décisions irrationnelles, l'Europe doit répondre de manière équivalente. Cela nécessite un plan de contingence rapide, incluant des aides européennes et espagnoles.
Feijóo souhaite que le plan espagnol soit élaboré en collaboration avec les barons du parti, afin d'identifier les secteurs nécessitant le plus d'aide publique face aux menaces de Trump. Il a souligné l'importance de rassembler les présidents autonomiques et les secteurs économiques pour élaborer un plan de contingence efficace.
Il a également critiqué le gouvernement pour son attitude envers l'opposition, affirmant qu'au lieu d'insulter, il devrait chercher des solutions avec les acteurs concernés pour atténuer l'impact sur les produits.
Feijóo a exprimé son désaccord avec les insultes du gouvernement à Trump et le silence de Vox face aux attaques sur les secteurs productifs. Il a qualifié le soutien de Vox à ces décisions de maladroit. Pour lui, cette approche est erronée et ne sert pas les intérêts du pays.
Concernant le renforcement des capacités de défense de l'Espagne, il a rappelé que le pays est à la traîne en matière de dépenses de défense. "Nous sommes un pays où la moitié du gouvernement souhaite quitter l'OTAN", a-t-il ajouté.
Sur les déclarations controversées de la ministre Montero concernant la présomption d'innocence, Feijóo a jugé que ses excuses étaient insuffisantes. Il a affirmé qu'elle aurait dû présenter des excuses plus tôt et a appelé à sa démission si elle ne le faisait pas.
En ce qui concerne les critiques sur les "chiringuitos" universitaires, il a interpellé Sánchez, lui suggérant que s'il souhaite les supprimer, il devrait d'abord éviter de promouvoir ceux qui reçoivent des aides de Moncloa. Cela fait référence au cas de Begoña Gómez, sa femme.
En somme, la position d'Alberto Núñez Feijóo face à la guerre commerciale et aux enjeux politiques en Espagne souligne la nécessité d'une réaction coordonnée et d'une responsabilité accrue au sein du gouvernement. Les défis actuels exigent une approche collaborative pour protéger les intérêts économiques et sociaux du pays.