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Starmer est-il confronté à une rébellion sur les aides alors que des factions s'affrontent au sein de son propre parti ?

Publié le : 15 mars 2025

Introduction

Le premier ministre a récemment pris la parole, appelant l'Europe à soutenir l'Ukraine. Sir Keir Starmer, un leader de plus en plus sûr de lui, fait face à un défi majeur au sein de son propre parti. Une lutte décisive pourrait se profiler à l'horizon, marquée par des tensions internes croissantes.

Les tensions au sein du Parti

Le parti a une longue histoire de conflits internes, où les députés semblent plus à l'aise à se battre les uns contre les autres qu'avec leurs adversaires politiques. Actuellement, un sentiment de malaise règne à cause des coupes annoncées dans les prestations sociales, suscitant des inquiétudes parmi les députés, y compris au sein du cabinet.

Les décisions concernant les paiements de carburant d'hiver continuent de provoquer du ressentiment. De plus, les nouvelles propositions sur l'immigration, qui seront présentées dans un livre blanc au printemps, promettent d'être également controversées.

Les factions et leurs enjeux

Un observateur du parti souligne que "mettre trois membres du Labour dans une pièce, c'est garantir un faction". Les alliés de Sir Keir sont convaincus que le parti a abandonné cette habitude de conflits incessants. Cependant, le gouvernement est suffisamment inquiet pour inviter des députés à Downing Street afin de discuter des changements aux prestations sociales.

Le nouveau groupe de députés, élus l'année dernière, est également un facteur à considérer. Certains backbenchers s'efforcent de soutenir la cause de Sir Keir, mais sont parfois qualifiés de "flatterers" cherchant à plaire à la direction.

Les critiques de la gauche

La critique de Sir Keir provient souvent de l'aile gauche du Labour, qui a vu ses membres se réduire en nombre. Bien que des députés comme Diane Abbott continuent de s'opposer aux plans du premier ministre, leur influence est désormais limitée. Le groupe de campagne socialiste, autrefois puissant, ne compte plus que 23 députés.

Cependant, le mécontentement face aux coupes à venir s'étend bien au-delà de ce groupe. Un député m'a confié que la majorité des députés du Labour se trouve dans un "groupe de résistance", et certains membres du cabinet partagent également ces réticences.

Les perspectives d'une rébellion

Il existe un sentiment que l'ancien et le nouveau gauche pourraient s'unir contre les coupes. Un membre du parti a mentionné qu'il y a "un potentiel pour élargir ce mouvement et s'associer avec ceux qui ne veulent pas voir les prestations réduites après 15 ans d'austérité." Ils soulignent l'importance de travailler ensemble pour créer une rébellion significative.

Bien que des précédents historiques existent, comme la rébellion de 1997 contre Tony Blair, il est peu probable qu'une telle révolte change la politique actuelle, surtout avec la large majorité du premier ministre. Néanmoins, cela pourrait créer des tensions au sein du gouvernement.

Conclusion

Les débats sur les coupes dans les prestations sociales et les décisions à venir du chancelier sont cruciaux. Bien que le gouvernement semble unifié pour le moment, la gestion du mécontentement pourrait devenir un défi. Les tensions internes pourraient affecter la perception du parti par le public, rendant la situation encore plus délicate à naviguer.

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