
Samedi matin, une odeur inquiétante a réveillé Céline, une habitante de la quarantaine. Elle décrit un mélange de soufre et de pétrole, bien que sa maison soit à 40 km de l’usine concernée. Ce phénomène a suscité de nombreuses inquiétudes parmi les résidents des environs.
Le 27 décembre, Céline a contacté les pompiers du Calvados pour signaler ces odeurs incommodantes. Elle n'était pas seule dans son inquiétude. Plusieurs centaines de signalements ont été faits dans le Calvados et en Seine-Maritime, témoignant de la crainte d'une pollution massive.
Les autorités ont rapidement réagi en lançant des analyses pour identifier l'origine de ces odeurs. Dans l’après-midi, North Atlantic, la société pétrolière canadienne, a reconnu un incident survenu dans la nuit du 26 au 27 décembre.
La préfecture du Calvados a assuré que des actions immédiates avaient été prises pour limiter les émissions. L’alimentation de l’installation concernée a été arrêtée à la demande de l’État. Toutefois, cet incident a entraîné un dégazage temporaire qui a provoqué des odeurs perceptibles sur plusieurs dizaines de kilomètres.
Les autorités ont formellement déclaré qu'il n'y avait aucune conséquence pour la santé humaine. À Quillebeuf-sur-Seine, Atmo Normandie a mesuré les niveaux de dioxyde de soufre, confirmant qu'ils étaient dans les limites normales.
Atmo Normandie a également noté une dégradation de l'air dans une large partie de la région durant le week-end. Cependant, les experts ont précisé qu'il n'y avait pas de lien direct avec l'incident de North Atlantic. Les particules fines, souvent issues des chauffages individuels, pourraient être responsables de cette dégradation.
Michel Bobbia, un ingénieur de l'agence, a souligné que certaines substances échappées de l'usine pourraient ne pas être mesurées. Cela soulève des questions sur la fiabilité des mesures effectuées.
Anne, une habitante de 47 ans, a exprimé son étonnement face à la distance de l'origine de la pollution. Elle pensait que les odeurs provenaient du centre-ville de Lisieux, alors qu'elles venaient de plusieurs dizaines de kilomètres. Ce témoignage illustre les préoccupations partagées par de nombreux résidents.
Malgré ces inquiétudes, les autorités maintiennent que aucun seuil réglementaire ni pic de pollution n'ont été enregistrés. Les analyses montrent qu'il n'y a pas de danger pour la population.
En résumé, bien que des odeurs désagréables aient été signalées, les autorités affirment qu'il n'y a pas de risques pour la santé. La situation reste préoccupante, mais les mesures de surveillance continuent d'être mises en œuvre pour garantir la sécurité des habitants.