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Airbags Takata : 800 000 véhicules supplémentaires doivent cesser de circuler !

Publié le : 24 juin 2025

Extension de la procédure de rappel des airbags Takata

La procédure de rappel « stop drive » s’étend désormais à tous les véhicules équipés d’airbags Takata dangereux, y compris en Corse et dans les Outre-mer. Cette décision fait suite à l’accident tragique d’une conductrice à Reims, soulignant les défaillances dans la gestion de cette affaire. La victime, âgée de 37 ans, conduisait une Citroën C3, qui n'était pas sous rappel « stop drive », ce qui a soulevé des questions sur la communication des rappels.

Le ministère des Transports a exprimé son inquiétude face à cette situation, indiquant que l’analyse du risque par certains constructeurs doit être réévaluée. Le ministre Philippe Tabarot a reconnu la gravité du dossier, qui a déjà causé 29 accidents et 11 décès en Outre-mer. Les familles de victimes contestent cependant ces chiffres et en rapportent un total de 20.

Mesures prises par le ministère des Transports

Le ministère a adopté des mesures radicales en réponse à cette crise. Tout d'abord, il ordonne le rappel simple de toutes les voitures équipées d’airbags Takata, sans attendre les résultats des expertises techniques. En France, cela concerne environ 600 000 voitures. Ensuite, la procédure « stop drive » est élargie à 800 000 véhicules supplémentaires, portant le total à 1,7 million de voitures concernées.

Cette décision vise à assurer la sécurité des automobilistes, notamment dans un contexte où les airbags Takata se dégradent plus rapidement dans certaines régions. Le ministre a souligné l'importance de prendre une marge de sécurité pour éviter d'autres tragédies.

Impact sur les automobilistes et solutions proposées

Les nouvelles mesures soulèvent des interrogations pour les automobilistes concernés, notamment avec l’arrivée des vacances d’été. Philippe Tabarot a annoncé qu'il signera un arrêté pour imposer aux constructeurs de fournir des solutions de mobilité aux propriétaires de véhicules rappelés. Cela peut inclure des véhicules de courtoisie ou la prise en charge de locations.

De plus, un calendrier sera établi pour le remplacement des airbags Takata dangereux. Les constructeurs devront également maintenir un stock minimal d'airbags de remplacement pour répondre rapidement aux besoins des clients.

Demandes d'enquête et critiques sur la gestion de la crise

Malgré ces mesures, certaines familles de victimes expriment un sentiment d'insatisfaction. Elles réclament une commission d’enquête pour examiner l'inefficacité des autorités dans la gestion de ce scandale. Une action collective, toujours en cours, regroupe plus de 2 500 personnes et a déjà conduit à une plainte déposée au tribunal de Versailles.

Les critiques se concentrent sur le manque de réactivité du service de surveillance du marché, qui a mis des années à évaluer le nombre de véhicules concernés. Les familles demandent des réponses sur les moyens mis en œuvre par l'État pour protéger les citoyens.

Conclusion

La situation des airbags Takata reste préoccupante, avec des mesures récentes qui visent à protéger les automobilistes. Cependant, les familles de victimes continuent de demander des comptes et une meilleure transparence dans la gestion de cette crise. Le chemin vers la sécurité routière est semé d'embûches, et les autorités doivent agir rapidement pour restaurer la confiance du public.

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