Allemagne prévoit d'élever son dépense militaire à 3,5% de son PIB d'ici 2029. Cette décision, associée à 1,5% d'investissements liés à la sécurité, portera le total des dépenses de défense à 5% dans seulement quatre ans. Cette annonce a été faite par le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, lors d'une célébration à La Haye.
Rutte a ainsi mis une pression accrue sur le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez. Ce dernier avait précédemment déclaré que l'Espagne devrait investir 2,1%, une affirmation corrigée par Rutte, qui a insisté sur la nécessité d'un dépense de 5%. "Allemagne veut atteindre 3,5% de dépenses en défense classique, donc 5% au total, et pas en 2035, mais en 2029", a-t-il précisé.
Rutte a également mentionné d'autres pays européens qui augmentent leurs dépenses militaires. Par exemple, la Suède a récemment annoncé qu'elle vise 3,5% dans les années à venir. Cela montre une tendance croissante parmi les nations européennes à renforcer leur capacité de défense.
Norvège, de son côté, prévoit d'atteindre 3,5% pour finalement parvenir à 5% dans les prochaines années. Ce mouvement s'inscrit dans un contexte de sécurité accrue en Europe, où plusieurs pays prennent des mesures similaires.
Des pays comme la Pologne, l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie sont déjà très proches, voire au-dessus des seuils de dépenses militaires recommandés. Ces nations, ainsi que la Finlande, montrent une volonté claire de renforcer leur défense face aux défis contemporains.
Cette dynamique souligne l'importance de la coopération au sein de l'OTAN. Les pays européens semblent s'engager vers une solidarité accrue pour assurer leur sécurité collective, ce qui pourrait influencer les politiques de défense à travers le continent.
En conclusion, l'Allemagne, avec son projet d'atteindre 5% de dépenses militaires d'ici 2029, marque un tournant significatif dans la politique de défense européenne. Cela pourrait inspirer d'autres pays à suivre cette voie, renforçant ainsi la sécurité régionale. Les développements récents montrent que l'Europe est en train de réévaluer ses priorités en matière de défense.