BUENODIA

Pedro Sánchez perd un allié

Publié le : 23 avril 2025

Introduction

Inspiré par le peronisme et ses mythes fondateurs, le pape François a fait son entrée au Vatican en 2013. Il a présenté cette arrivée comme une lutte contre « la casta » et un symbole de la rébellion du « sud global ». Cependant, cette promesse de changement n'a pas abouti comme prévu.

Le discours de François

François a utilisé son pouvoir pour promouvoir une lutte idéologique au nom des « pauvres ». Toutefois, cela a exacerbé la division au sein du catholicisme. Sa promesse de démocratiser l'institution s'est révélée être davantage une question de rhetorique que d'action concrète.

Il a souvent recouru à un pouvoir absolutiste pour écarter des théoriciens opposés. Ce faisant, il a éloigné de nombreux catholiques qui ne se sont pas sentis représentés par ses idées.

Les conséquences sur l'Église

La position de François a également éloigné l'Église du consensus occidental, notamment concernant la guerre en Ukraine et la répression au Venezuela. En alignant son discours « pacifiste » avec des régimes autoritaires, il a rompu avec l'héritage de Jean-Paul II et Benoît XVI.

Cette rupture a été accueillie par la gauche anti-cléricale espagnole comme une occasion d'attaquer l'Église en Espagne, utilisant François comme un symbole de leur discours progressiste.

Le gouvernement de Pedro Sánchez

Le gouvernement de Pedro Sánchez a exploité la figure de François pour contester l'Église espagnole. Ils ont tenté de diviser les catholiques en « bons » et « mauvais », tout en menant une offensive contre la Conférence Épiscopale.

En même temps, ils ont cultivé leur relation avec François, qui a reçu plusieurs membres du gouvernement. Cela a créé un mariage de convenance entre le Vatican et le gouvernement espagnol.

Les enjeux futurs

Le soutien de François a permis à Sánchez de renforcer sa position face à l'Église, notamment sur des questions sensibles comme le Valle de los Caídos. Cependant, la dynamique du pouvoir est en train de changer.

Un éventuel tournant conservateur dans la succession de François pourrait entraîner une fermeture des portes du Vatican au gouvernement espagnol, qui a utilisé l'image du pape à son avantage.

Conclusion

En somme, la relation entre le pape François et le gouvernement espagnol a été marquée par des intérêts mutuels. Cependant, avec les changements politiques à l'horizon, Sánchez pourrait bien avoir perdu un allié précieux dans sa lutte contre l'Église.

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