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Les ministres peinent à apaiser les préoccupations des députés concernant les réductions d'allocations

Publié le : 19 mars 2025

Introduction

Les ministres peinent à apaiser les inquiétudes des députés concernant les réductions des prestations. Le secrétaire d'État au Travail et aux Pensions, Liz Kendall, a présenté ses plans lors d'une session à la Chambre des communes.

Déclarations des dirigeants politiques

Lors des Questions au Premier ministre, Sir Keir Starmer a affirmé que la réforme du bien-être était une question morale. De son côté, la députée de gauche, Diane Abbott, a souligné qu'il n'y avait rien de moral à réduire les prestations de millions de personnes.

Ces divergences étaient très visibles. Cependant, la plupart des députés inquiets ont exprimé leurs préoccupations en privé. Environ 100 députés ont assisté à une réunion de briefing dirigée par Liz Kendall et le ministre Sir Stephen Timms.

Réactions des députés

La BBC a contacté certains députés préoccupés par les nouvelles restrictions concernant les Prestations d'Indépendance Personnelle (PIPs). La réunion de mercredi n'a pas apaisé leur opposition. Un député a déclaré que la réunion avait soulevé plus de questions qu'elle n'avait apporté de réponses.

De plus, certains ont estimé que les coupes étaient mises en œuvre avant que d'autres politiques du Parti travailliste, susceptibles d'aider les gens à trouver un emploi, ne soient mises en place.

Réunion du Comité Exécutif National

Kendall a également participé à une réunion virtuelle du Comité Exécutif National du Parti travailliste, organisée à la dernière minute. Peu de discussions ont eu lieu sur la moralité lors de cette réunion.

Bien que la plupart des participants aient reconnu la nécessité de réformer le système de bien-être, ils se sont concentrés sur la manière de présenter politiquement ces réformes. Certains représentants de gauche et syndicaux ont exprimé leur frustration de ne pas avoir pu poser de questions au secrétaire d'État.

Changements à venir

Les modifications des PIPs pour les personnes handicapées nécessiteront une législation et des votes au Parlement dans un avenir proche. Il ne fait aucun doute qu'avec une large majorité, ces réformes passeront.

Cependant, la tâche de prévenir une rébellion au sein des rangs du Parti travailliste nécessite clairement plus d'efforts. Les Conservateurs n'ont pas encore décidé s'ils voteront avec le gouvernement sur ces changements.

Conclusion

Le leader des Libéraux-Démocrates, Sir Ed Davey, a accusé le gouvernement de "créer de la peur et de l'anxiété" en ne fournissant pas assez de détails sur ses réformes du bien-être. La situation reste tendue et les discussions continuent.

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