
Du haut de ses 3 724 mètres, l'Aoraki est le sommet le plus élevé de Nouvelle-Zélande. Ce mardi, une tragédie a frappé cette montagne emblématique. Deux alpinistes ont perdu la vie lors de leur ascension, selon un communiqué de presse des autorités locales. Leur décision de gravir l'Aoraki, connue pour ses crevasses et son parcours difficile, s'est révélée fatale.
Les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’un groupe de quatre grimpeurs a averti les autorités des conditions difficiles rencontrées lundi soir. Deux d'entre eux ont été secourus indemnes par hélicoptère tôt mardi matin, mais les deux autres n'ont pas eu cette chance.
Après une importante opération de recherche mobilisant deux hélicoptères, les deux alpinistes disparus ont été retrouvés morts plusieurs heures plus tard. Malheureusement, les dépouilles n’ont pas pu être récupérées en raison d’un « environnement alpin difficile », a déclaré l'inspectrice Vicki Walker, responsable de la police.
Le sergent Kevin McErlain a précisé que « les deux hommes étaient reliés par une corde lorsqu’ils sont tombés ». L'identité des victimes n'a pas encore été divulguée, laissant leurs proches dans l'incertitude.
L’Aoraki, à 3 724 mètres d’altitude, fait partie des Alpes du Sud, une chaîne de montagnes glacées s’étendant sur l’île du Sud. Ce sommet, prisé des touristes, est réputé pour sa difficulté, notamment en raison des crevasses et du risque d’avalanches. Des témoignages indiquent que plus de 240 décès ont été recensés depuis le début du XXe siècle.
De nombreuses personnes décédées sur cette montagne n’ont jamais été retrouvées, ce qui souligne les dangers que représente l’Aoraki pour les alpinistes, même les plus expérimentés.
La tragédie sur l'Aoraki rappelle les risques associés à l'alpinisme. Les alpinistes doivent être conscients des conditions changeantes et des dangers potentiels. La perte de ces deux grimpeurs est un douloureux rappel de la nécessité de prudence en montagne.