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Podemos s'oppose aux juges de la sentence d'Alves : "C'est infâme et dégoûtant, et celui qui l'a prononcée l'est aussi"

Publié le : 1 avril 2025

Contexte de la polémique

Les flammes de la polémique continuent de brûler suite aux déclarations de la vice-présidente, María Jesús Montero, concernant la présomption d'innocence. Podemos a récemment intensifié les tensions en attaquant directement les juges du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne. Ils ont rédigé l'absolution dans l'affaire de Dani Alves, qualifiée par un député de "infâme et asquerosa".

Javier Sánchez Serna, député de Podemos, a affirmé qu'il est "évident" qu'en Espagne, il existe des ultradroitistes et des machistes en robe qui mènent une bataille contre les avancées féministes des dix dernières années. Il a même ironisé sur le fait que María Jesús Montero prenne conscience de cette situation, la qualifiant de tardive et peu utile.

Critique de la décision judiciaire

Sánchez Serna a esquivé la controverse autour de la présomption d'innocence, se concentrant plutôt sur le sesgo machista présent dans la justice. Selon lui, ce biais est une réalité qu'il faut combattre par des lois. Il a déclaré que, dans certains cas, le problème ne réside pas dans les lois, mais dans ce type de décisions judiciaires.

Il a mis en garde contre le message dangereux que ces décisions véhiculent. "Peu importe ce qu'une victime d'agression sexuelle fait, le machisme trouvera toujours un moyen de la mettre en doute", a-t-il précisé. Il regrette que Dani Alves "s'en tire" et espère que le recours de la victime sera pris en compte.

Réactions politiques

En ce qui concerne l'offre d'unité de Sumar à Podemos pour reconstruire la candidature pour les élections, Sánchez Serna a déclaré que son parti n'était pas intéressé. Hier, Podemos a déjà ignoré cette proposition, réaffirmant sa volonté de suivre un chemin autonome.

Pablo Iglesias a également critiqué Sumar, qualifiant ce projet de "politiquement mort". Il a mis en garde contre les "cantos de sirena" de Yolanda Díaz, soulignant que Podemos n'est pas "dans ce débat". Actuellement, le parti se concentre sur la nécessité d'une gauche transformante en Espagne.

Vision de l'avenir

Sánchez Serna a affirmé que Podemos a une feuille de route pour établir une proposition qui ne suive pas l'agenda du PSOE. Il a insisté sur le fait que son parti "faisait son propre parcours" et a mentionné qu'il y a déjà 12 000 personnes qui soutiennent la candidature d'Ione Belarra pour un nouveau mandat en tant que secrétaire générale de Podemos.

Il a souligné que, compte tenu de l'importance de Podemos, d'autres forces politiques sont plus intéressées par leurs actions que par celles de Sumar. Cette dynamique montre la volonté de Podemos de s'affirmer sur la scène politique.

Conclusion

En résumé, la situation actuelle met en lumière des tensions au sein du paysage politique espagnol. Les critiques concernant la justice et les propositions d'unité soulignent des divergences profondes. Podemos semble déterminé à tracer sa propre voie, malgré les défis qui se présentent.

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