Les ressources gouvernementales américaines ont annoncé mercredi que le personnel non essentiel de l'ambassade à Bagdad et leurs dépendants évacuaient l'Irak en raison de risques de sécurité accrus. Bien que les responsables n'aient pas précisé les raisons exactes de cette décision, il semble que les discussions concernant le programme nucléaire de l'Iran aient récemment stagné.
Un responsable du département d'État américain a déclaré à la BBC : "Nous évaluons constamment la posture appropriée du personnel dans toutes nos ambassades." Il a ajouté qu'après une analyse récente, ils avaient décidé de réduire la présence de leur mission en Irak.
Cette décision intervient alors que le président Donald Trump a exprimé son doute croissant quant à la possibilité d'un accord sur le programme nucléaire iranien. Les États-Unis souhaitent qu'Iran cesse d'enrichir l'uranium, utilisé pour créer une bombe nucléaire, en échange d'un assouplissement des sanctions économiques.
Le ministre de la Défense iranien, Aziz Nasirzadeh, a averti que son pays réagirait contre les bases américaines dans la région si les négociations échouent et si le président américain ordonne des frappes militaires. Cette montée des tensions a également conduit le secrétaire à la Défense américain, Pete Hegseth, à approuver le départ volontaire des familles des militaires américains stationnés dans des pays du Moyen-Orient, y compris le Koweït et Bahreïn.
De plus, l'organisation Maritime Trade Operations du Royaume-Uni a émis un avertissement concernant les tensions militaires croissantes, qui pourraient affecter le transport maritime. En réaction à ces nouvelles, le prix du pétrole a initialement augmenté de plus de 4 %, anticipant des problèmes d'approvisionnement dus à l'insécurité régionale.
Actuellement, environ 2 500 soldats américains sont basés en Irak, selon le département de la Défense des États-Unis. Cette situation met en lumière les défis auxquels sont confrontées les forces américaines dans la région et l'impact potentiel sur la sécurité mondiale.
En résumé, l'évacuation partielle de l'ambassade américaine en Irak souligne les risques de sécurité croissants dans la région. Les tensions autour du programme nucléaire iranien continuent d'inquiéter, et les États-Unis semblent prendre des mesures préventives pour protéger leur personnel. L'avenir des négociations et la stabilité de la région restent incertains.